Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Une amitié plus que fraternelle

J'étais chez moi à midi, et en centre ville à 10h01. Comment dire, mon don était juste le plus bon don au monde, je pouvais aller où je voulais uniquement en l'imaginant. J'avais regardé le film jumper à la télé la veille, et c'est fou, je me suis entièrement reconnu dans le rôle du protagoniste. J'avais quelques peu fait la fête durant la veille, alors ce midi, en me réveillant, j'avais juste une envie, un bon café de chez Starbucks. Et chose voulue, chose obtenue. Je trainais donc en pleine ville, observant les gens et leur tête de déterrés, on aurait dit qu'ils étaient tous en deuil. La vie est belle les gars. Je riais seul, vraiment car je trouvais tout ça très comique à vrai dire. J'avais donc mon café noir à la main, ultra sucré, comme à mon habitude, et mon portable dans mon autre main. J'essayais de joindre ma soeur depuis un bail, mais il faut dire qu'elle était du genre overbooké surtout en ce moment. Je passerais donc chez elle très bientôt. Mais une autre des filles de mon coeur me préoccupait. Aly. Ma meilleure amie. J'étais pas trop amitié mec-fille, j'y croyais pas tellement. Mais avec elle, c'était complètement différent. Bien qu'au début, j'avais tenté de la mettre dans mon lit, j'ai vite compris qu'il était question de bien plus entre nous. Cette fille m'avait touché en plein coeur, sa sensibilité, sa franchise au même niveau que la mienne, sa beauté sauvage. Depuis le jour où je l'ai sauvé de cette noyade, un lien nous rapprochait, et ce lien sera certainement présent toute notre vie. J'avais pas de nouvelles d'elle depuis un bail, alors j'avais choisis la confrontation! Oui, pourquoi m'esquivait-elle ? On avait pas cette habitude entre nous. Je pensais directement qu'elle allait mal, et ça je ne le supportais pas. Voilà pourquoi à 12h13 j'étais devant son perron. Je me demandais si je sonnais ou bien si j'entrais directement. Je choisis la deuxième option. Bordel, c'était moi de toute façon, ça ne la dérangera pas plus que ça. Marchant le long de son entrée, buvan une gorgée bouillonnante, et donc me brûlant la langue, je laissa échapper ces quelques mots. « Ma puce ? C'est Lucas ? T'es pas à poil ou un truc comme ça ? Quoi que, ça me dérangerais pas... »