Une année passe vite .....

Juillet - Aout - Septembre:

Suite à cette rupture dans le phare, Cage savait que la meilleure solution pour ne pas mettre à feu et à sang cette ville et ses amis, étaient la force de se tempérer. Il était emplit d'une pression prête à exploser, ses mains menottées n'avaient qu'à sétirer pour se défaire de l'emprise mais il ne le fit pas. La prison, voilà ce dont il avait besoin. Etait ce une punition que Cage s'infligeait ? Oui, mais c'était surtout une aide qu'il s'offrait afin de ne pas sombrer dans la pire des dépressions qui soit. Il avait fait une promesse à sa fille et il se jura de la tenir, juste pour elle. Son temps d'incarcération était de trois ans .... C'était peu pour ce qu'il avait fait, mais Cage allait en endosser les méfaits, à moins qu'il ne doit sortir en urgence suite à un soucis qu'il y aurait auprès des siens. L'évidence était bien présente, la seule chose qui le préoccupait n'était pas lui mais les gens qu'il aimait, Nana, Zoey et Moéra. Trois femmes qui remplissaient sa vie, trois femmes différentes dont les besoin était bien là. Dans le combi qui le conduisait jusqu'à la prison dans cette tenue propre aux prisonniers, il ne regardait pas les personnes qui l'entouraient, il fixait un point devant lui sans de réelles pensées, son rempart se dressait déjà. La voiture qui comportait huit passagers s'arrêta et Cage en descendit tout en regardant le bâtiment lugubre et atrocement froid. c'était tout se dont il avait besoin. Tous liés à une chaine, l'homme qui était derrière lui s'avança pour lui murmuré ses mots.

_ J'espère qu'on sera dans la même cellule ... T'a un beau petit C*l toi

Cage ne répondit pas mais ses yeux exprimèrent clairement ce qu'il se passait dans sa tête. Lui aussi espérait qu'il serait dans la même cellule que cette individus, mais juste pour qu'il regrette ce qu'il venait de dire. Les ricanements fusèrent autour de lui, au fait qu'il n'y réponde pas, les prisonniers pensèrent que le Cage silencieux redoutait les mots qui venaient d'être dit. Mais le silence de Cage présageait bien douleurs et il espérait juste qu'ils ne le mettent pas à bout car ça risquait de saigner.

Arriver dans sa cellule, les portes aux barres métalliques s'ouvrirent et comme l'homme dans son dos l'avait espéré, ils se retrouvèrent dans la même cellule. cage regarda l'endroit, petit, des murs griffonnés par des gens qui avaient passé plusieurs années en ces lieux. ça puait un tas de choses, la pisse, le sang, le sexe , Cage était écoeuré mais il savait que c'était LE lieux dont il avait besoin. Il pouvait s'empêcher de parler et contenir la douleur sans qu'on vienne lui extirper ses maux. Pas besoin de raconter ce qui s'est passé et pas besoin d'être dans des lieux où tout lui rappelerait qui il était avec elle. Il voulait être un autre homme, il voulait juste être cet homme qu'il était autrefois. Mais Zoey était pire qu'une petite amie, elle était celle qui avait su le changer et celle qui avait laisser une trace indélébile à son âme, impossible à effacer.

L'homme prit le lit superposé, et Cage se satisfait de celui du dessous. Si un détail aussi futile pouvait lui faire plaisir, qu'il s'en régale. Couché sur se sommier aussi dur que du bêton, il vit une tête se baissée pour lui parler.

_ Alors Mon joli, Tu te sens prêt à passer la nuit avec moi ? Ici, c'est ma maison, tout le monde me connait et tout le monde aime ce que je suis capable d'offrir à des gueules d'ange comme la tienne ... La douche est à 19 heure, soit prêt.

Cage avait fermé les yeux, tout en croisant ses mains derrières sa tête, et la seule chose qu'il pensa était "Je serais prêt.". Cette heure tant convoité par son compagnon de chambre arriva et Cage du se munir de sa serviette pour se rendre vers les douches communes. Il observa attentivement les personnes qui s'y rendaient, sans nulle crainte juste pour détecter les "sentiments" que certains éprouvèrent. Il pouvait comprendre par des mines tristes que ses prisonniers en avaient marre d'être là. les mines froides préconisaient une carapace dur pour ne pas passé à cette fameuse "savonette" et d'autre, avaient une mine terrifiées quant à l'idée de se rendre propre. Cage était certainement le prisonnier le plus "neutre" de tous. La douche, il en avait bien besoin, il se sentait sale et comptait bien en profiter. Un vestiaire était gardé par des gardes de sécurité, certains de ses derniers sympathisaient avec des prisonniers, il pouvait entendre des "Fais ce que tu veux, après 10 ans je peux comprendre que tu ais des besoins mais essaie de ne pas trop l'amôcher cette fois ci, il est nouveau et l'infirmerie est pleine.". était ce de lui qu'on parlait, il n'en savait rien mais ne s'en fit guère. Cage se déshabilla et alla sous le jet d'eau, un jet qui manquait de beaucoup de pression. Il sentit des personnes autour de lui, ils l'encerclaient et Cage continua de se savonner les cheveux. Les anciennes "proies" de ses hommes étaient bien contentes que Cage soit le petit nouveau à baptisé car durant ce temps là, ils étaient tranquilles. Les minutes tournaient et ils ne firent rien, jusqu'à ce qu'un homme attrapa le poignet de Cage. Mauvaise idée. En mouvement vampirique, il tourna le bras de son aggresseur pour le lui coller dans le dos et donner un coup de poing de sa force sur son omoplate pour lui déboiter l'épaule. Deux de ses compatriotes intervinrent et Cage les suréleva du sol pour les entrechoquer. Un autre brandit une lame de rasoir, et Cage la lui attrapa sans mal pour le lui planter dans sa nuque. La vue du sang lui fit apparaitre ses veines bleutées en dessous des yeux. Il lança un regard pire que noir à tout le monde avec un calme olympien mais qui faisait terriblement peur. Ses crocs n'étaient pas sortit, ses lèvres restant collées les unes aux autres. une tension des plus euphorique régna dans la salle des douches et des hommes allèrent directement prévenir les gardes prétendant que Cage était un monstre. Les gardes arrivèrent et quatre prisonniers étaient au sol pendant que Cage termina de prendre sa douche. Une fois finie, il enroula le bas de son ventre d'une serviette et passa comme si rien n'était. Depuis ce jour là, plus aucun des prisonniers n'a cherché à le faire chier ou même le contredire. Ses plateaux repas étaient toujours "plein", pas un petit abrutis qui vont lui piquer son pain ou sa boisson. Tout le monde baissait le regard et le premier qui tentait de se faire démarquer de sa troupe se faisait vite rappeler à l'ordre en rappelant cette histoire de la douche. Les gens savaient qu'ils n'étaient pas comme les autres, et les prisonniers savaient dés lors, qu'il était presque invincible.

Le premier mois s'écoule et Cage resta dans un mutisme assez fou. Il n'adressait la parole à personne, et était toujours "seul" avec un livre en main. Les paquets de cigarette volaient dans tout les sens, sa consommation avait bien augmenté. Il aurait aimé avoir de tant à autre une bouteille d'alcool pour juste se faire plaisir, mais il ne voulait pas aller à l'encontre des régles qu'avait établit l'établissement. Il ferait en sorte de ne plus délimité les règles, et d'aller à l'encontre de ses obligations. Il les avait déjà trop réduite à néant.

Moéra venait de temps à autre lui rendre visite, il ne voulait pas que Ian vienne car il savait que de force, il tenterait de savoir ce qui s'est passé à travers son esprit et Cage ne le voulait pas. Il avait un stock d'orange impressionnant avec elle, mais la voir était toujours sa petite lumière dans la journée. Il ne savait pas comment la remercier alors qu'elle prenait se temps à lui consacrer. Il lui restait au moins elle ... Jusqu'à ce qu'il sonde son esprit et qu'il se rendit compte qu'une aura noir la survolait. cage avait tenté de savoir, il lui avait posé deux voir trois questions bien pertinentes mais elle n'y répondit absolument pas. Elle partait les larmes aux yeux. Effondré de la voir comme ça, une femme qui d'habitude explose d'une joie de vivre, le mettait vraiment mal. De retour dans sa "cage" (xD), il réfléchit de manière intense et pour la première fois, son compagnon de chambre vit que quelque chose n'allait pas. Jamais ils ne s'étaient parlés, jamais ils avaient tenté un bonjour le matin ou autre, Cage était muet comme une taupe. Mais son voisin de lit, dit, de manière assez intrigué ....

_ Et mec, ça va ?

Cage ne répondit pas, toujours encrée à ses questions qui devenaient assez perturbante. Au bout de très longues minutes, il se leva et mit son collier avec sa bague coccinelle à l'intérieur de son tee-shirt. Un homme aussi froid que lui avec une coccinnelle à son cou, c'était foufou quand même --' . Il se mit devant les barreaux alors que le mec de sa cellule regarda dans la même direction que lui.

_ Tu sais mec, Si tu veux qu'on partage des clopes ou encore des magazines , tu n'as qu'à le dire. je ne te demanderai qu'une seule chose en retour ... Juste la protection et je te sers tout sur un plateau d'argent. t'es devenu un King ici, faut que t'en profite ...

Mais Cage regardait autre chose, son attention n'était pas du tout focalisé sur les dires stupides de l'homme. Un garde passa et Cage passa sa main à travers les barreaux pour qu'il colle sa joue contre les barrières. Tout des cris survinrent autour d'eux, une aggression sur agents étaient ce qu'il y avait de plus amusant dans une prison, déferler une rage et colère sur un de ses mecs qui sont censés les garder et les protéger alors qu'ils font tout le contraire. Tout le monde attendait de voir ce que Cage allait faire mais tous furent déçut car le garde ouvrit la cellule, et fit sortir Cage.

_ Put*in, Mais qu'est ce qu'il vient de faire! MEC! HO!

"Sort moi d'ici", et le garde le sortit. c'était hallucinant. Cette pharese fit le tour de toutes les chambres aux murs froids et personne ne crut un piètre mots. Cage avait hypnotisé, sans peur d'être vu ou reconnu comme être "à part entière". Il fuckait le peuple, et il fuckait tout ses gens qui l'entouraient. Après avoir récupérer ses effets personnels, Cage sortit et fut transpercé par cet air de Palm Bay qu'il adorait et ravivait un tas de choses. Il pensait qu'il serait guérit mais la vérité lui tapait de pleins fouet, c'est que ou qu'il soit ... Elle sera toujours présente, toujours là en lui.

Octobre -Novenbre-Décembre

Moéra et Cage devinrent inséparables surtout lorsque Cage apprit que Ian s'était fort rapproché de Zoey. Contre toute attente, il ne lui en voulait pas et ne prenait pas cela pour une trahisons. Cage pouvait comprendre les affinités entre deux personnes et il pouvait comprendre que poto se sente bien avec elle, qui ne le serait pas ? Il l'évitait, du moins, il évitait son esprit qui parfois rappelait des souvenirs avec son ex petite amie. c'était dur mais notre petite Cage sut faire la part des choses et se mettre des barrières mentales pour ne pas, d'instinct aller fouiner dans l'esprit de son frère et que l'inverse soit réciproque. Les moments entre poto ne manquèrent pas, mais Moéra et Cage avait un joli secret ensemble. Devenus les meilleurs amis du monde, ils n'avaient plus aucun secret l'un pour l'autre et c'est ce qui a fait dortir Cage de prison. Son regard exprimait de la tristesse, il exprimait un vide et Cage voulait l'aider.

Mais où Allait il habiter ? Allait il rester sur Palm Bay ? Et si ses souvenirs le guettait de manière si dure qu'il en serait incapable de les surmonter ? En cellule, ses rêves les plus fous étaient de revoir ses moments passés avec elle. Il en souffrait, si fort que parfois il avait même envie de s'arracher un bout de son âme juste pour l'enlever, l'effacer ne serait ce que pour se sentir "mieux". Le vide s'était élargit sur tout son corps, car même ses mimiques qui autrefois étaient de nature "joyeuse" et "joueuse", étaient devenues neutres et sans vie. Une bulle vide, qui n'attendait qu'une seule chose, celle que d'éclater contre un mur pour disparaitre en petite goutte d'eau. De retour à la vie "réelle", il s'était acheté un mensonge, celui de paraitre "normal" alors que les siens étaient présents, mais le vrai Cage qui sommeillait en lui était instable et faible, sans "buts" mise à part celui de "survivre". Comment avait il pu en arriver à un tel bas fond ? En même temps, il savait que sans elle, la vie serait bien plus difficile même si on pouvait continuer à appeler cela une vie.

Quelques semaines passèrent et Cage trouva dans Mango, une vieille bâtisse abandonnée. Elle était dans un état pas possible, une ruine. c'était là qu'il voulait habiter, et même si Moéra lui dit qu'il était complètement fou d'acheter une telle "Mer*e (se sont ses termes) et qu'il n'aura jamais finit pour la fin de l'année. Mais le regard lourd de sens de Cage fit bien comprendre que c'était mal le jugé et que oui, il l'aurait finit bien plus tôt que prévu.

Les jours passèrent et Cage ne dormait presque pas. Il aimait s'attarder sur ce Bungalow qui sera bientôt son futur chez lui, là où il n'y aura que de nouveaux souvenirs à envisager, là où il n'y aura que lui et nana pour les créer. Les pontons étaient réparés, la façade était nickel et la chambre et le salon, impeccables. Il y avait mit la dose et un temps considérable afin que tout soit prêt dans les temps. Bientôt, il aurait nana chez lui et il voulait que tout soit parfait. En a peine une semaine et deux jours, (précisémment), il pouvait déjà y habiter, même Moéra n'y croyait pas mais quand Cage désirait quelque chose, il l'obtenait toujours, c'était inévitable.

La nuit tombée, Cage aimait se rendre sur cette terrasse qui n'était pas finie, pour s'imaginer ce qu'il pouvait en fait. Des transats, un table, du sable ... il fallait que tout soit paradisiaque pour sa puce, il lui avait déjà mit une balançoire et fait une petite cabane dans un coins un peu retiré. Il ne voulait pas qu'elle ait les même idées que son père quant au mot "cabane" mais il voulait juste qu'elle ait son coin et que son imagination débordante pour en faire ce qu'elle désirait, comme quand il était gamin. Un cocktail en main, un joint, il se faisait du bien et aimait rester là durant des heures à regarder le paysage et éviter les étoiles de ses yeux. Il ne pouvait plus les regarder. Son moment de bien être terminer, il se leva afin de voir si Moéra n'était pas sur son transat afin qu'il lui dise juste "bonne nuit" d'un signe de main mais apparement, elle sommeillait déjà. Cage entra et tomba nez à nez avec sa mère. What a Face

N'ayant rien flairé ou entendu, à peine entrer, Cage fit un énorme bond en arrière, son corps se répercutant contre la porte. Il regarda sa mère droit dans les yeux, apeuré par sa présence, sa main tremblante contre son ventre. Cette femme aux long cheveux blonds était enceinte, assise avec une élégance imparable. Ses yeux bruns fixèrent Cage avec cet amour d'antan qu'elle lui portait, l'amour d'une mère.

_ Mais .... Tu es morte ....

Le corps de l'homme n'avait pas bougé. Stupéfait et désorienté, il regardait cette femme d'un regard qui n'avait pas changé. Comment cela était ce possible ? Il ne l'avait plus vu depuis 110 ans et du jour au lendemain, elle réapparaissait comme ça, dans son salon, enceinte. La jeune femme se leva avec difficulté du à son surpoids et s'avança vers "son fils".

_ Je sais chéri ... Mais j'ai du te protéger, j'ai du m'éloigner de toi pour que tu te portes bien. Je n'ai pas eu le choix ...

Cage entendit le son de sa voix et ses épaules s'affaissèrent. Depuis combien de temps n'avait il pas entendu ce son digne d'une berceuse, une voix qui colle aux souvenirs comme une chanson qu'on arrive pas à s'enlever de la tête. Ses yeux s'embrumèrent, parce qu'il était complètement retourné. Sa mère ... cette femme qui était partie bien trop tôt dans sa vie, qu'il avait crut morte pendant tant d'années. Cette femme qui l'endormait avec son visage penché au dessus du sien, alors que ses longs cheveux blonds caressait la peau de bébé de Cage. Il adorait quand elle faisait cela. Cette façon qu'elle avait de le regarder et de se sentir "unique" et "heureux" ... Du jour au lendemain, il l'avait perdu, il avait tout perdu et c'est bien pour cela que ses mots lui frappèrent en plein coeur.

_ Me protéger de quoi ? Tu étais ma protection lorsque tu es partie, j'ai tout perdu maman ...

"Maman", depuis quand n'avait il pas prononcé se mot ? Avait il oublié ce que cela représentait pour un homme comme lui. Il la regardait s'avancer et ses yeux perlèrent comme jamais. Y avait il un "dieu" en l'air ? Il perd la femme de sa vie pour revoir la première ? était ce donc pour cela qu'il du faire un tel sacrifice ? Sa mère caressa son ventre et Cage regarda le geste, geste si tendre qu'il en fut presque jaloux. Sa mère le regarda et pencha la tête avec ses pomettes bien saillantes, Cage savait de qui tenir.

_ Je sais et tu m'en vois désolée mais j'ai toujours eu un oeil sur toi, je t'ai toujours aider comme je le pouvais, j'ai mit des choses merveilleuses sur ton chemin pour que tu ne perdes pas espoirs. qu'est ce que tu as grandit mon Ange et qu'est ce que tu es beau ...

Sentant la sincérité dans sa voix, Cage ne put réprimer la féroce envie que de la prendre dans ses bras. Il s'avança et la serra tout contre lui. Put*in mais qu'est ce que c'était bon, avoir sa mère qu'on croyait morte entre ses bras. Cage fourra sa tête dans son cou, il pleurait à chaudes larmes pendant que sa douce maman lui caressait le dos d'une main alors que l'autre passait une main dans ses cheveux. C'était pour cela qu'il n'appréciait plus qu'on touche ses cheveux parce que c'était sa mère qui en avait l'unique droit.

_ Du calme Cage, je suis là maintenant ... Ne pleure plus mon bébé, je suis là ...

Cage prit une grosse dose de l'odeur de sa maman qui n'avait pas changé, tout en lui changea parce que se vide qu'il connaissait venait de se combler juste avec des effluves de mimosa qui collait sur le cou de sa maman. Il hoquetait tellement il pleurait, il sentait son coeur ralentir au rythme de la peur qu'il avait prit en la voyant assise sur son canapé. Il savait qu'il vivait dans un monde où tout était possible. Il y avait bien des vampires, pourquoi pas un ange ? se disait il. Oui, parce que sa maman n'avait rien d'une mangeuse d'homme mais d'un ange dans toute sa splendeur. Ravalant sa salive à se trop plein d'émotions qui venait de le consummer, il se redressa et sa mère avait disparut. Cage se raidit directement et murmura ...

_ Maman ..... Maman ? . Cage tourna sur lui même et vit la porte de la salle de bain se refermer. Il courra vers l'endroit et lorsqu'il ouvrit la porte. CHOC. Une table d'accouchement juste devant lui. Il s'arrêta et sa bouche entrouverte siffla l'étonnement qu'il perçut en voyant cette scène. Il regarda les murs qui ressemblaient étrangement à ceux de leur maison à Hollow, tout les meubles l'entouraient. ça sentait bon, c'était aussi ancien que son âge mais les cris de sa mères le réveillèrent de cette observation. Qu'est ce qu'il se passait ?

_ CAGE! AIDE MOI JE T'EN SUPPLIE! Il ME FAUT DU SANG!!!!!!

Du sang ? Cage regarda sa mère souffrir le martyr sur cette table et tout devint flou dans sa tête. Il eut la tête qui tournait, il eut même un haut le coeur. Il venait de la serrer dans ses bras il y a quelques secondes et là voilà entrain ... d'accoucher ? dans sa salle de bain qui n'était plus sa salle de bain ? Il cru devenir complètement fou, il regarda le son avec le son de la voix de sa maman qui résonnait dans ses tempes.

_ CAGE! S'IL TE PLAIT!!!!!!!!!!!! JE VAI SMOURIR!

C'est alors que un tas de scènes lui parvinrent dans la tête. Il ne voyait plus sa mère hurlé mais Zoey. Les murs de l'hôpital avec cet énorme arc en ciel, Zoey qui le regardait avec supplication, lui qui restait là sans rien faire .... Tout les plus durs souvenirs de sa vie le frappèrent avec violence. Alors qu'il pensait qu'il venait de toucher à une certaine grâce, le voilà retomber en enfer dans la secondes qui suivaient. Sa mère tapa du poing et son corps se fatiguait. Cage regarda autour de lui et vit son frigo qui n'avait rien à faire là mais il s'y précipita. Il l'ouvra et jeta tout ce qu'il y avait pour trouver ces poches de sang. Il fouilla, encore et encore mais RIEN. Il se releva en passant une main dans ses cheveux. Il paniquait, il n'allait pas pouvoir la sauver et il regarda sa maman qui était entrain de pleurer. c'est là qu'il fit quelque chose, un geste totalement impulsif mais il se taillada le poignet pour le mettre sur la bouche de sa maman.

_ Bois!, ça va allé mieux .... bois. Allé ....

Il tenait la tête de sa maman vers l'avant pour qu'elle se nourrisse de son sang. Elle buvait tellement vite et suçait tellement fort que Cage du lâcher l'arrière crâne de sa maman pour se tenir sur les bords du lit. Ses yeux tournèrent mais sa mère avait l'aspect d'un démon.

_ J'en veux ENCORE! Trouve moi du sang! sinon tu vas me tuer Cage! Tu entends! Tu vas me tuer!!!!!!!!!!!

Cage sentit son corps défaillir complètement, il ne savait pas si c'était utile mais en cet instant, son esprit n'était plus apte à réfléchir et voilà qu'avec ses dernières forces, il s'entaille le deuxième poignet. Il fallait qu'il arrive à la sauver, il avait le regret de ne pas avoir fait quelque chose il y a un siècle d'ici ainsi que pour Zoey, il l'avait tué aussi ... Il ne voulait plus que ça recommence, il ne voulait blesser personne. A genoux, il donna don deuxième poignet et c'est là qu'il sombra .... avec en écho dans sa tête:

_ TU N'ES QU'UN BON A RIEN! JE T'AI DIT PLUS DE SANG! TU N'ES MÊMÊ PAS FOUTU DE SAUVER TA PROPRE MERE! VA EN ENFER CAGE .....

évanouis, il se souvint de ses derniers mots ... mais elle n'avait plus la voix de sa mère mais de son père. Il se réveilla il ne sait combien d'heure après, sur son canapé avec une odeur de sang qui lui tournait sous son nez. Il ouvrit difficilement les yeux et vit Moéra, qui était inquiète et apeurée. Il se réveilla et se redressa mais un étourdissement le prit.

_ Non! Ne bouge pas et bois ce sang!. [olor=white]Mais Cage balança le bol de sang au sol et se leva en s'aggripant à tout ce qu'il pouvait pour ne pas tomber. Il voulait se diriger vers la salle de bain, il voulait atteindre cette pièce ou certainement sa mère était encore.[/color] NON! Elle est encore là ... Il faut que je la sauve Moéra, elle est revenue ... . Mais le souffle de Cage était court, lent et à bout de force. Il força sur ses dernières capacités mais Moéra se retrouva au sol pour le prendre contre lui afin de le relever. Qui ? Qui tu dois sauver ? [/b]. Cage ne se laissa pas faire ... Mais elle était plus forte que lui et le bloqua. Ses yeux remplit de larmes, la regardèrent. MA MERE!, hurla t il ... mais le regard de Moéra fut d'un étonnement incroyable, parce que sans réfléchir à ce qu'elle disait, elle regarda son amie avec une peur inquiétante tout en faisant non de sa tête. Non Cage, tu es tout seul ... Tu as tenté de te ..... suicider ... . La stupéfaction le gagna et il releva directement sur ses poignets pour ensuite relever le regard vers Moéra, celui d'un enfant qui ne comprenait pas ce qui venait de se passer. c'était définitif, Cage était devenu fou.

Janvier - Février - Mars.

Suite à son "suicide", Cage n'en parla plus jamais à Moéra. Il avait tenté de comprendre ce qui s'était passé. Tout cela avait été si réel qu'il n'arrivait pas à croire qu'il ait tenté de se vider de son sang. Il se souvint que la salle de bain baignait dans le sang, que sa salle de bain ne s'était pas changé en salon de Hollow et que sa mère n'était en aucun cae présente. Des réponses, il en voulait ... Parce que même si il pensait que son cerveau tournait littéralement vers le délire, il se demandait si il n'y avait pas une cause à cela. Peut être tentait il de se trouver une excuses juste pour se dire qu'il va bien ? Il n'en savait rien. Il a fait promettre à Mo de n'en parler à personne, sinon à coup sûr il perdrait la garde de sa fille et faire cela, était l'enterré 6 pieds sous terre.

Ne pouvant retourner chez lui de si vite, il décida de partir deux semaines à VEGAS. Cette ville où il aimait oublier ses problèmes. Il avait promit à sa meilleure amie de ne pas faire de bêtise mais ce qu'il ne montrait pas, c'est qu'il avait bien croisé ses doigts derrières son dos Rolling Eyes

. Arrivé sur place, dans une de ses belles bagnoles, il décida de se rendre chez son pote qui le recevait comme un roi, ce mec qui lors de sa première "rupture" avec Zoey avait tenté de lui changer les idées. Bien évidement, l'homme fut ravit de le voir arriver et le prit même dans ses bras.

_ Cage Thurner! Quel bon vent te ramène ici ? ça fait un bail!

Cage souriait faussement et dit simplement qu'il avait besoin de changer d'air et se hâta de demander si il avait une chambre de livre. Et il reçut des clés à la suite de sa demande. Un bagagiste vint pour prendre le seul sac de Cage afin de le monter dans sa chambre, et il alla prendre un verre au bar très déjanté de l'endroit. Plusieurs femmes le regardait et il se demandait pourquoi. Sans plus, il continua de tuer le temps devant son verre à moitié vide tout en regardant un clip vidéo qui se trouvait sur les écrans. C'était d'un décevant toutes ses femmes qui se la pavanaient mini jupe sans esprit de penser ... Cage ne trouvait plus rien de bon en la femme en général. Après avoir connut Zoey, la femme la plus parfaite à ses yeux, il était conscient qui lui serait extrêmement difficile de trouver une femme qui n'aurait ne serait ce que 1/4 des capacités de son "bébé". cela ne lui fit même pas peur, parce que ça devenait "normal" pour lui. Il avait trouvé son âme soeur et plus jamais, il n'en aurait une deuxième. Mais Cage se sentait vraiment mal à l'aise, et c'est lorsque le patron vint se poser à ses côtés que Cage lui demanda.

_ J'ai un bouton sur le front ou quoi ? Qu'est ce qu'elles ont a me regarder comme ça ...

Le patron le regarda avec un énorme sourire, et lui tapa le dos. Il se commanda un verre ainsi qu'in deuxième pour Cage qui ne comprenait toujours pas ce qui était entrain de se passer.

_ Tu sais, quand on sort avec Zoey Adriana Silver, il est normal que ta popularité va augmenter. T'es un mec prit qui sort avec une bombe, t'es un bon coup à leur yeux et le rêve de l'interdit. Alors ne te demande plus pourquoi ...

Le choc se fit voir parce que Cage n'avait plus bouger d'un poil. Comment étaient ils au courant ? Et pourquoi ici et pas à Palm Bay ? Il ne comprenait strictement rien aux mots de l'homme et ni aux regards de la femme. Cage fronça les sourcils et ne voulant pas être mit sur un piédestal parce que soit disant il sortait avec Mademoiselle Silver, il ldit assez clairement pour que tout le monde l'entende ...

_ C'est finit entre elle et moi, elle a rompu parce que justement je n'étais pas un bon coup ...Alors hein, les regards et les remarques mettaient les vous où je pense.

Il paya ses consommations et partit. Pourquoi avoir réagit comme cela, il n'en savait rien. Il préférait couper court à la discussion et disparaitre d'un endroit où les gens risqueraient de parler de Zoey. Il n'avait plus allumé une télévision depuis son départ, il n'écoutait plus de radio et n'achetait plus de magazines féminins Rolling Eyes

parce que bien évidement, il pouvait la retrouver partout et à n'importe quel moment. Et il ne voulait pas re-faire face à son visage qu'il essaya de ranger dans un coin de son esprit. C'était inconcevable qu'il baque tout se travail en un claquement de doigts, même si il attendait avec impatience "juillet". Avec sa voiture, il déambula dans les rues éclairées de la ville, une certaine nostalgie y régnait ... parce que c'était en cet endroit qu'il avait vécu sans âme à remplir, juste à défoncer pour "vivre" d'une manière adolescente. Les tables de poker, les chambre où il s'amusait avec un tas de femmes, ces corps qu'il bouffait sans pitié, il avait un pouvoir qu'il ne connaitra plus jamais parce qu'il n'était plus cet homme. Parfois, il regrettait cette phase de sa vie parce que tout les soucis qu'il avait pu y vivre n'étaient que futile et ne l'atteignait en aucun cas. Mais il ne regrettera jamais sa fille et sa rencontre avec Zoey ... cette vie là était, après grande réflexion, la plus belle qu'il n'avait jamais eut. Alors qu'il bifurqua dans une rue qu'il connaissait assez bien, deux voitures aux carroseries étincelantes et fluorescentes lui foncés droit dessus. Il klaxonna et mit même freina même pour ne pas se les prendre de pleins fouets mais elles le contournèrent de manière remarquable que Cage eut un sourire aux lèvres. Sur son siège, il se retourna pour regarder ses bagnoles filées en plein centre de la ville. Des freinements, des klaxons résonnèrent dans toutes l'ambiance festive de Vegas et Cage se demandait ce qu'il se passait. Il regarda de suite dans le ciel, afin de voir si il n'y avait pas un hélicoptère qui filmait une course poursuite mais rien. Il se retourna droit devant lui et deux autres voitures arrivèrent encore .... Il comprit alors, que c'était des courses de rues. c'était rarement pratiqué dans de grande ville comme celle ci et Cage se mit sur le bas côtés pour justement aller voir où cela se déroulait. Avec son ouïe assez développée, il écouta au loin une musique qui détonnait, qui devait réveiller des morts. Il s'avança et arriva dans un lieux de "débauche". Des femmes en bikini What a Face

, de l'alcool dans les coffres de voitures ouvertes, les caissons dont les baffes allaient exploser résonnaient contre les carrosserie de voiture. Les mains dans les poches, il se rendit dans cette endroit et il reconnut un pote. Ludacris.

C'est là que son pote sauta d'un capot d'un bon swingué à la Reaggea pou venir lui faire un Tchèque digne des Blackouse xD Cage eut pour la première fois un petit sourire sincère sur ses lèvres alors que tout les regards se braquèrent sur eux.

_ Powowowow! Thurner ici, A vegas! Fuck vieux, ça fait un bail! Qu'est ce que tu fous ici, je veux dire pas à Vegas mais ici ... Dans cette décharge

Comme à son habitude, ses mains étaient plantées dans ses poches et regarda l'endroit. C'était la vieille décharge où ils venaient chercher des pièces détachées pour traficoter des bagnoles. Cage se mit à rire ... il n'avait même pas reconnut l'endroit en vérité. Il regarda Lud' --'

_ Sérieux ? c'est la décharge ?

Son pote lui mit une pêche sur l'épaule et l'attrapa par les épaules pour qu'il se mêle à la foule. Cage se sentait un peu mal à l'aise à se trop plein de "convivialité" dont il faisait preuve. Il suivit malgré lui le pas et se retrouva entourer de personnes qui le dévisageait de la tête aux pieds. Il salua d'un signe de tête et se retrouva directement avec une bière en main. Ce qu'il remarqua, c'est qu'il était le seul "blanc" de la troupe et il savait comme ça pouvait être mal vu. Des gros molosses le regardèrent déjà avec les poings fermés avec une certaine méfiance dans les yeux mais Cage n'y prêta pas attention, juste un regard qui prédisait qu'il n'avait pas peur. c'était comme ça qu'il fallait agir avec ce genre de personne.

_ Et quoi ? T'es revenu aux tables de poker ? Avoue que t'es ruiné et que tu es venu endossé le pactole ...

cage voulut répondre mais Tyrese est venu les interrompre en appelant Lud' en urgence, il y avait un soucis à la voiture. Quand il s'agissait de problème mécanique, cage était toujours le premier à tendre l'oreille. Son instinct lui dit qu'il devait aller voir mais le molosse mexicains lui barra la route.

_ Tu vas ou comme ça ? Tu crois que tu vas pouvoir t'incruster ici et faire comme si rien ? t'es pas des notres sales blanc bec.

Cage le regardait d'un air assez arrogant et ne baissa pas sa garde. Tout le monde s'était réunit autour d'eux attendant que quelque chose se passe mais une femme, grande et mince vint s'interposer entre eux. Elle avait une queue de cheval brune, longue avec un corps fin et droit. Le mexicains se calma de suite lorsqu'elle se montra et Cage arqua un sourcil, prêt à rire. --' . Ce tas de muscles dominé par une femme qui en un souffle s'envolait, c'était du joli. Cage prit une gorgée de sa bouteille et tenta un passage en frôlant la femme mais elle le retint de sa main sur le torse. Quelque chose clochait parce qu'elle n'avait pas une force humaine mais bien de vampire. Le doute confirmé, Cage releva le regard sur elle, la tête légèrement penché qui préconisait qu'il savait pour elle, qu'elle n'avait pas besoin de le prouver avec sa poigne. Tout s'était passé en un regard et la femme lui souria et lui murmura " Faut qu'on cause ... ". Pourquoi ? il n'en savait trop rien mais il sentait une certaine fragilité en cette femme, une fragilité qu'elle n'avait pas avec les autres hommes mais qu'avec lui. A sa raideur dans le corps, il pouvait constater qu'elle n'était pas une vampire ancienne, un nouvelle née était toujours sous tension et prête à griffer, c'était ce qu'il avait ressentit en la regardant. Il acquiesça à sa demande et se demandait si c'était normal qu'entre vampire, les relations étaient aussi "sociable". Genre, t'es là, t'en Vamp', t'es mon pote --' . Il s'écarta de la foule pour aller rejoindre la brune mais Ludacris l'appela:

_ Je crois que je vais avoir besoin de toi Thurner ...

Cage s'excusa auprès de la femme. La course devait démarrer dans une heure, et il y avait des dégâts sur la caisse. cage regarda et se mit même sous la voiture avec une lampe torche pour évaluer les dgâts et il conclut que oui, c'était voulut. c'est pour cela que munis d'outils, il se chargea de tout arranger comme il le pouvait et même d'améliorer certaines choses pour que la voiture ait plus de puissance. cage ne supportait pas ça, genre, on ne fait pas de mal à une voiture quoi --' . Cela prit top chrono 30 minutes, c'est qu'en dessous d'une caisse, personne ne voyait qu'il travaillait vitesse vampirique. Une fois relevé, il demanda à Tyrese de mettre le contact et la voiture faisait un bruit pire qu'un coup de tonnerre. Il venait de gérer la situation mais à présent, il était dégueulasse. Il discuta avec Ty à l'écart des gens parce qu'il se doutait bien que des gens devaient tenter dd'avoir des info pour niquer son démarrage et il lui dit juste :

_ Bouton frein à main, t'y a droit à deux fois ... Démarrage et à la fin de la course. T'a que ça à faire et bien sûr, te prend pas un poteau ou encore un mur --'

Ty le regardait bizarrement mais suivit ses conseils, une heure plus tars , il gagna la course. Il avait laissé la jeune femme sur le côté car il suivait de prêt cette course qui se déroulait sur des écrans vidéos grâce aux dispositifs de caméra sur les voitures qui roulaient. c'était une technologie hors norme et Cage en observait les moindres détails. Pour lui, tout ce qui touchait à une caisse était "logique", ça lui coulait de source comme qu'on apprend les maths (xD) . La voiture est une histoire à elle toute seule, soit tu l'embellis ou rajoute de nouvelles choses, soit tu la laisse comme à son origine pour ne pas âbimer l'histoire. Ludacris avait eut confiance en Cage et il venait de gagner celle de tous ses gens qui faisaient la fête et qui buvaient dans cette vieille décharge qui avait changé de décors. cage se sentit bien, il y avait un pote, de la bière, de la zik et surtout, un tas de caisses toutes aussi incroyable. Il venait de prendre une pause à tout ce qu'il venait de vivre. Il n'avait pas pensé à Zoey une seule fois, Il s'est occupé de toutes les voitures présentes et c'est dés lors qu'il eut une idée assez convaincantes et surtout, intelligentes. Les heures passèrent et Cage allait rentrer, à 7 heure du matin le soleil venait de se lever et il avait une envie folle de rentrer sur Palm Bay, presque ressourcer. Mais la jeune brune l'arrêta alors qu'il venait de dire aurevoir à tout le monde :

_ Hey Cage ... Tu m'as oublié toute la soirée ...

cage se retourna et la regarda longuement. Toussotant dans son poing, il releva le regard vers elle et dit :

_ écoute, je ne sais pas qui tu es comme personne mais je sais de quoi tu es capable. Je ne sais rien faire pour toi, moi aussi j'ai été seul quand je le suis devenu et regarde aujourd'hui je le ...

Mais elle le coupa directement : [color:6bb0=Seashell2] Apprend moi. J'ai tué 5 personne hier soir et dont un enfant. Je ne sais pas me gérer et je n'y arriverai pas sans l'aide de quelqu'un. t'es le seul que je connaisse depuis que je le suis devenue. ça fait à peine 8 mois Cage, et je suis constamment sur les nerfs et j'entends tout les coeurs battrent de manière absurde. j'en peux plus ... je vais devenir folle.

Elle murmura ses derniers mots tout en regardant Cage avec une certaine sincérité mêlée à une grande souffrance. Il fut pas choqué de ce qu'elle lui conta, car lui avait été pire que ça dans les débuts de son vampirisme et bien évidement, il ne pouvait pas la blamer. Il soupira et sentit le regard de Ludacris sur eux, Cage ne savait pas quoi faire ...

_ Et tu veux que je fasse quoi ? J'habite pas ici ... je suis ici en "vacance" et je dois rentrer chez moi. Je ne peux pas ...

Il se retourna et c'est alors qu'il se fit rattraper. Elle le retourna et son regard malicieux se fit voir, sa posture était droite et conquérante. Ses bras croisés sur sa poitrine, elle le regarda et lui dit simplement :

_ Une course .... Tu gagnes, je lâche l'affaire ... JE gagne, tu me prends avec toi.

Cage la regarda tout d'abord silencieux et soudainement, il se mit à rire. Il allait la rétamer, et des voitures allaient être âbimés pour rien du tout. Il riait encore et regarda son pote et ce dernier leva les mains l'air de dire " à tes risques et périls mec" ... Hein ? Genre, c'est une pro elle ? et Cage n'avait pas ses chances ? Le défi venait d'être lancer parce que tout le monde attendait sa réponse, et au moment où Cage se tourna vers elle. Il eut un sourire à son tour plus que arrogant et sur de lui.

_ Quand tu veux ...

Lud' lança ses clés à Cage et celui, arrangea quelques petites choses avant d'y grimper. Il connaissait les voitures comme sa poche, mais des voitures faites à sa sauce. DOnc il fit des changements et se mit enfin sur le siège passager. Il ouvrit le carreau pour regarder La jeune femme tout en poussant sur l'accélérateur qui faisait vrombir le moteur d'une manière exquise. Elle pouffa de rire et le regarda en se pinçant les lèvres, l'assurance qu'elle avait en elle avait l'art de faire un tantinet peur à Cage ... Il n'avait vu cela que dans un regard, celui de Zoey ....

_ Au fait ... Moi, c'est Anna ...

Il lui fit un signe assez gentleman de la tête et c'est là que la course commença. Elle tirait dans le moteur dés le départ, mauvaise chose car elle allait l'épuiser avant même d'être dans le coeur de l'action. Il bifurquèrent à l'unisson dans une rue dans un crissement de pneu et Anna gérait trop bien. Cage se remit convenablement sur son siège et se dit que là, il fallait y mettre la sauce. Elle ne rigolait pas. Ils passèrent dans une rue à sens unique et tout deux évitèrent les voitures qui venait tout droit sur eux. Se prenant des bordures, des enjoliveurs qui se barrèrent, ils en avaient rien à foutre car la seule chose qu'il fallait faire, c'était gagner .... Une autre rue, et ils firent un drive encore une fois à l'unisson. Put*in, Cage n'avait jamais connut de course aussi esthétique What a Face

, tout les deux ensemble sans accrochages, sans rien ... Il souriait et mit de la musique à fond, juste pour se mettre encore plus dans l'ambiance. Ils allèrent passer un pont, impossible de revenir en arrière .... Cage ouvrit son carreau et heureusement qu'elle était vampire parce qu'il n'avait pas besoin de hurler pour se faire entendre.

_ Tu flippes ? Pas moi ...

Le pont commençait à se lever et Cage souffla fortement entre ses dents et il accéléra ... Il allait le passer se pont. Quitte à se prendre il ne sait quoi dans les airs, il allait le passer. Anna était super détendue et elle accéléra aussi. Un tas de personnes étaient sorties de leur voiture, complètement paniqué de ses deux énergumènes qui avaient brisé les barrières de protection pour se rendre au sommet du pont qui se levait. Et c'est dés lors qu'ils "volèrent" au dessus du vide qui venait d'être créer, que Cage poussa un hurlement qui ressemblait fortement à un " Put*in! WOUUUUU!" mais lorsqu'il voyait le sol se rapprocher de plus en plus, il espérait juste que l'angle calculé pour la descente fut le bon parce que sinon, il allait piqué du nez et se retrouver sur le toit de la voiture. Il ne sait comment mais Anna attérrit la première et impeccablement bien. Cage tint le volant super fort entre ses mains et se crispa quand au sol qui était là, sous ses roues ... avec le choc, sa voiture zigzagua fortement et se reprit après quelques secondes.

[ Pendant ce temps là, tout le monde à la décharge n'y croit pas une seule seconde et pousse des hurlement de dingue, surtout Lud qui a peur pour sa caisse --' ]

Cage souffla et repartit de plus belle dans cette course effreinés de dingue. Ils passèrent deux rues et sans savoir pourquoi elle passait dans la troisième alors que c'était dans la quatrière rue de la route principale qu'il fallait prendre. Il actionna le bouton sur le frein à main et prit de la vitesse ... Put*in, elle allait le berner. Il accéléra, encore et encore et vit la décharge devant ses yeux. il y était et il allait la vaincre. Il avança avec la voiture et en une fois, Anna lui coupa la route pour se retrouver devant lui. Put*in! Son pieds à fond sur l'accélérateur, il se retrouva à ses côté mais il ne sait comment ... Elle avait elle aussi le bouton flamme pour accélérer et elle le battut de plein fouet pour arriver la première dans cette décharge où elle fut acclamée comme jamais. cage tapa sur son volant parce qu'il voulait gagner cette course non pour ne pas qu'elle vienne chez lui mais pour GAGNER. c'était lui normalement qui gagnait tout ce qui concernait les caisses ... Il était en mode dégouté mais complètement. Il s'arrêta avec la voiture et Lud se précipita pour lui faire des bisous ( Pas à Cage mais à son "bébé", sa voiture) et Cage sortit .... Anna vint le rejoindre , le front un peu humide et elle lui dit dans un grand sourire.

_ Alors, pas trop dégouté ... Coloc' ?

Cage la regarda un peu boudeur mais son sourire se fit ensuite voir ... Il lui poussa sa tête de sa paume mais doucement et se rendit à l'évidence que voilà, il venait de perdre un pari en bonne et du forme.

Avril-Mai-Juin

Une femme dans la maison ... Il était certain, Cage regrettait amèrement d'avoir perdu cette course. Des strings, des colliers, des serviettes de bains trainaient dans tout les coins. Une chose était certaine, elle était encore plus bordélique que lui mais contre toute attende, Cage ne passait plus ses soirées tout seul. Un film devant la télévision ( Chose qu'il n'avait plus fait depuis longtemps), des sports extrêmes à pratiquer en duo, des "cours" pour devenir un "bon vampire" ... Tout était à porter de main pour que Cage puisse reprendre un minimum de gout à la vie. Il donnait beaucoup à Anna et elle le lui rendait bien.

Depuis maintenant quelques semaines, Cage avait ouvert son garage. Anna lui avait dit qu'il deviendrait le meilleur de la ville avec ses savoirs faire et que cela l'aiderait certainement à mettre de côté tout ses problèmes. Il n'avait jamais parlé à Anna de sa rupture avec Zoey mais elle avait comprit bien des choses lorsque Nana était venue à la maison. Elle avait dés lors comprit que Cage avait eut une vie avant, et pas des moindres puisqu'il avait fait un enfant avec elle ne sait qui. Jamais l'histoire est venue sur le plateau, jamais ils en avaient parlé à coeur ouvert car Cage en était incapable avec une fille qu'il ne connaissait à pein. Fallait bien l'avouer, Anna était dans sa vie depuis maintenant deux mois, et c'est vrai qu'il ne se sentait pas encore en confiance pour lui divulguer des intimités personnelles.

Alors qu'une soirée sur la plage vit le jour, Cage y fut convié de force par la brunette qui habitait maintenant chez lui. Il n'aimait pas cela, le monde , les gens, l'hypocrisie et surtout, toutes les substances illicites qu'on pouvait y trouver. cage est un ancien alcoolique, du moins il avait tenté d'arrêter l'alcool et de gérer ses envies impulsives tout en pratiquant du sport à forte dose et en se donnant à la tâche dans son Bungalow et dans son garage. c'était combler un manque par un autre, et dieu sait les manque qu'il avait à remplir. cette soirée fut des plus néfastes pour Cage car en effet, sous l'influence très maladroite et nocive de Anna, il fut embarqué dans une tourmente, celle de la drogue. Il s'y connaissait, il était conscient des effets et il s'en est donné à coeur joie. Héroïne, Amphétamine, Cocaïne, tout y était passé et il se retrouvait tout les soirs dans un sale état. Le plus surprenant dans son comportement, c'est qu'il appréciait cette sensation d'être léger, d'être un autre homme sans problème qui ne voyait que le bon côté des choses. Un monde parallèle dans lequel il avait trouver refuge, c'était odieux, il avait une mine épouvantable mais c'était si bon que dire "non" à cette poussière euphorique lui était impossible. Venait il de tomber dans un autre fléau ? Oui, Cage était drogué et mélangé parfois son état comateux à de l'alcool forte et puissante. Il avait même trouver sa dealeuse, une jeune fille au visage souffrant qui lui donnait sans demander pourquoi et comment. C'était tout ce qui lui importait après tout, qu'on ne lui pose pas de questions et qu'on ne le réprimande pas. Il était majeur et vacciné depuis plus longtemps que certaines personnes, et chaque avis négatif à son égard, il les envoyait à la Mer*e. Nana ne venait plus, elle avait tellement de chose à faire que les trajets pour venir sur Palm Bay lui était devenu une perte de temps ... Quel malheur pour un père qui n'avait que comme seul repère, sa petite fille chérie qu'il mettait au sommet de sa propre vie. Il en fallut de peu pour qu'il frôle l'overdose. Pour un vampire est ce possible ? A en croire les spasme et tout se sang qui lui coulait du nez, oui. la tourmente infernale avait commencé mais il n'était pas seul, car Anna l'accompagnait toujours dans ses rêves imaginaires, dans ses moments de détentes que lui seul pouvait comprendre.

Il va de soi que des bêtises entre eux ont vu le jour. Mettez à disposition un Bungalow "libre" avec deux personne dont la libido est à son apogée : ça donne de sale moment fantasmagorique et très peu agréable. Ils étaient pétés comme jamais et Cage ne se souvenait jamais le lendemain d'avoir fait quoi que se soit. Du moins, il ne voulait pas se remémorer de telles choses, il venait de tromper Zoey. Ils sont séparés pourtant, mais Cage n'aimait que Zoey, ne désirait qu'elle ... et avoir coucher avec une autre femme, était en quelque sorte salir sa bonne conscience.

Allongé sur le canapé, tout les deux. Anna était légèrement "en manque", cage la regardait du coin de l'oeil se demandait si il ne devrait pas arrêter ça tout de suite. les choses avaient été beaucoup trop loin. Il tenta de la gaver de poche de sang, un manque par un autre, mais Anna devint aggressive et Cage la calma d'entrer en la bloquant au sol.

_ C'est finit maintenant Anna ... Faut qu'on arrête.

La bonne conscience ? Peut être mais c'est toujours en voyant un état défectueux qu'on prend conscience des certaines travers que nos pieds ont eux même prit et bon sang, Anna était dans un sale état. Les jours passèrent et ils avaient fait le pacte de ne plus y toucher, de plus se gaver de substances qui leur font perdre la tête. Des gueulantes assez dévastatrices ont vu le jour. La plupart des meubles ont subit leur colère, des arbres dans les alentours ont connut leur force colérique mais il tinrent bon, car aucun des deux n'avaient toucher à nouveau à cette Mer*e. la tentation y était encore et c'est bien pour cela, qu'il évita toute sorties publiques là où il risquerait d'y avoir son petit péchés mignon. Il n'est pas contre un bon bédo, chose dont il a toujours eut besoin pour se calmer de son tempérament des fois un peu trop excessif mais ça, il ne pouvait pas réellement arrêter. Alors que Anna un jour lui contait qu'elle devait retourner sur Vegas voir un ami à elle, il lui dit de faire attention à elle et elle lui rétorqua la même chose. Ils étaient liés par un vice oublié, une confiance inégalable et surtout, par un soutient mutuel. Anna et Moéra ne s'entendaient pas, le nombre de clash qui se sont vu naitre au sein du Bingalow étaient des plus fou furieux car bien évidement, Mo n'hésitait pas à aspirer toute poussière blanche qui trainait dans les 4 coins de l'endroit et cela avait le don d'exaspérer Anna. Mais les choses revenues dans l'ordre, ils pouvaient à loisir faire des dîners ensemble même si le visage creusé de Cage était toujours présent.

Un soir, seul dans on Bungalow, il se leva pour aller se servir un verre de coca bien frais. Il avait évité le café à la dose de caféïne bien trop élevée. Il avait besoin "d'énergie" mais avait tout misé sur le coca. Il ouvrit le frigo et entendit sa porte claqué.

_ T'es déjà rentré ?

Il pensait bien évidement à Anna mais lorsqu'il se retourna, il se retrouva nez à nez avec Zoey en pleure. L'étonnement que de la voir le cloua littéralement sur place et ses pleures, ses larmes qui coulaient sur ses joues vinrent l'abattre sur le champs. Il regarda autour de lui, ne sachant pas quoi faire, ne sachant pas quoi dire ... Il voulait la prendre dans ses bras, juste pour l'apaiser de ce mal être qui l'habitait mais il était encore cloué sur place. Elle reniflait, elle essayait ses larmes d'un revers de paume mais ses joues se mouillèrent de suite après. Cage ravala sa salive, toujours la bouteille de coca en main et fronça les sourcils.

_ Nana est morte ...

Froid et impassible, Cage regarda Zoey. Il encaissait ses mots qui ne voulait pas résonner dans sa tête. Sa fille morte .... La tristesse de Zoey ne le touchait plus car la sienne venait de naitre dans le bas de son ventre, elle grimpait lentement, comme un serpent vicieux au venin affuté qui commençait de l'empoisonner. Il lâcha la bouteille de coca et regarda autour de lui, le regard qui cherchait quelque chose, il ne savait pas quoi. Son coeur commença à battre, fort comme un tambour qui augmentait le son e sa mélodie odieuse et bruyante.

_ Le mal qui te guettait la atteinte .... Un homme est allé la voir,il lui a fait croire que tu l'avais oublié car tu avais rencontré une autre femme, et que sa princesse ce n'était plus elle mais Anna. Elle a voulut prendre son vélo et venir te retrouver sur Palm Bay, et c'est là qu'un homme en noir s'est posé devant elle et la tué., Cage écouta sans écouter. Le monde venait de lui tomber sur la gueule, ses épaules ne pouvaient pas tenir un tel poids et il souffrait, il avait mal. Que c'était il passé ? Il ne s'en souvint plus ... Pourquoi est elle morte ? de sa faute ... Non, il devait faire un cauchemars. il chercha encore cette chose en vain qu'il ne trouva pas, et il se rendit compte que c'était l'espoir qu'il cherchait, l'espoir que tout cela soit faut. Il commença à trembler et sa respiration devint courte. Il suffoquait, sa gorge se nouait comme si trop de souffrance et de tristesse ne pouvait pas passer au delà de son oesophage tellement elle était abondante. Un cailloux, un rocher, une montagne s'était formé et Cage tomba à genoux. Les yeux vide, complètement vide, rien à voir avec une séparation ou un bobo de la vie quotidienne, un VIDE extrême qui le mener droit vers la perte de sa propre vie. Il ne regardait plus Zoey qui avait une lueur rouge dans ses yeux, une lueur de rage et de colère, une haine incommensurable. Vitesse vampirique, elle se posa devant elle et un coup de poing se pressa contre sa joue mais Cage ne ressentait strictement rien. Il venait de perdre la seule personne qui le maintenait en vie.

_ TU AS TUE NOTRE FILLE CAGE!!!!!!!!! TU N'ES QU'UN SALAUD! TU N'ES QU'UN BON A RIEN!!!! JAMAIS DE TA VIE TU FERAS QUELQUE CHOSE DE BIEN! T'ES VOUE A L'ECHEC!!!!

Zoey se démena pour lui administrer une tonne de coup, alors que Cage venait de perdre son âme. Il pensait à Nana, où était elle maintenant ? Pouvait il la voir une dernière fois ? pouvait il la rejoindre ? Zoey, frappe, ne t'arrête pas, je t'en supplie, se disait il. Tue moi, fais en sorte que j'aimme voir ma fille. Cette montagne dans sa gorge ne s'était pas déplacé et lui obscuricissait encore la voix comme si jamais il arriverait à nouveau à respirer. Zoey s'arrêta etCage était en sang, gisant sur le sol. Mais c'est là, que quelque chose de bizarre se passa car Zoey n'était plus Zoey mais avait l'apparence de son père. Cage releva à peine le regard vers lui, les yeux contusionnés par les coups.

_ ça t'avais manqué fils n'est ce pas ? Les coups, les bords de table, la ceinture, les pieds .... Tu pensais quand même pas que j'allais te laisser tranquille ? t'a vie est si misérable que j'ai décidé de venir remettre du piment dans ta vie ... Toi et moi, c'est A vie ....

Cage sentit son souffle repartir et il sombra en prenant une grande respiration. Quelques heures plus tard, il n'était plus sur le sol mais bien dans son lit, courbaturé. Anna était couché à ses côtés, attendant son réveil avec impatience afin de savoir ce qu'il s'était passé. tant qu'il pouvait dormir, qu'il le fasse, il avait certainement besoin de récupérer tout ces coups reçus avec une force qui arrivait même à surprendre Anna. Cage ne voulait pas se réveiller, il ne voulait pas sentir son coeur battre, il ne voulait en aucun cas rester vivant. De quel droit se permettait il d'être toujours là, alors qu'il tuait toutes les personnes qu'il aimait. La mort de Nana résonnait dans sa tête, il revoyait ses images, son sourire si doux lui accroché le regard comme si c'était le dernier. cette façon propre à elle de le regarder et dire " papa ", ces monologues désastreux qui avaient pour but de le manipuler, ce rire qui faisait vivre chaque recoin de son chez lui, ses heures à la regarder à alors qu'elle dormait à ses côtés. Son humanoté venait de disparaitre avec elle, c'était la pire chose qu'il pouvait lui arriver, la disparition de sa fille qu'il aimait plus que tout au monde. Des sanglots se firent entendre dans sa gorge et Anna le prit dans ses bras pour le consoler. Il se laissa aller sans grande conviction, juste que son corps n'était plus maitre de lui même. Qu'on ne l'épargne pas et qu'on s'acharne sur lui avec véhémence, c'était tout ce qu'il désirait. c'était lui qui venait de tuer sa fille ... Même avec ce sacrifice que de les éloigner de lui, on avait les avait touché, enlevé. Le portable de Cage n'arrêtait pas de sonner et de vibrer contre sa table de nuit. ça s'acharnait de manière virulente et Anna, alors que d'habitude elle ne le faisait jamais, le prit et regarda le nom. Un sourire se fit voir car elle savait que c'était la seule chose qui pourrait certainement le mettre de bonne humeur. Elle savait à quel point Cage tenait le coup pour sa fille, n'ayant nul but dans la vie que de la rendre heureuse du mieux qu'il le peut. Elle s'abaissa et ses lèvres contre l'oreille de Cage, elle murmura :

_ Je crois qu'il y a une princesse qui a absolument besoin de son papa ...

Cage se tut et releva vivement son regard dans celui de Anna, si proche qu'il vit qu'elle était sincère dans ce qu'elle disait. Il attrapa vivement son portable, et regarda les apples manqués tout en découvrant que c'est le numéro de Valentina, du moins de Tessa. Il se leva rapidement, ne prêtant même pas attention à ses maux physique et se dirigea de suite vers le salon, à l'écart de Anna. Il appela le numéro manqué et il entendit une petite vois :

_ Ha ben il était temps que tu m'appelles Papa! je commençais à m'inquiéter!, et c'est alors que Cage s'effondra en larme. Son dos glissant contre le mur, il se retrouve assis conte le sol, se tenant la tête d'une main. Ses lèvres tremblèrent, ses yeux étaient embués de larmes. Elle était en vie ... Impossible de lui parler tellement sa voix tremblait sous le coup de l'émotion.

_ Papa ? Tu es là ?

Cage renifla et soupira doucement pour tenter de reprendre sa respiration calmement. Il eut un petit rire, bref et court, qui ressemblait d'avantage à un soulagement qu'un rire au sens propre.

_ Ne me dis pas que tu as encore encore regarder le film "n'oublie jamais" et que tu pleures encore What a Face

Son rire murmuré était sincère et Cage secoua la tête à l'impertinence intelligente de sa fille. Il finit par lui dire :

_ Non ma princesse, c'est juste que tu me manques atrocement. J'ai envie que tu sois là ...

Ils passèrent des heures au téléphone, et ils convenurent qu'elle viendrait en fin de journée passé le reste de la semaine chez lui. Il s'était mit d'accord avec l'école pour qu'il envoie ses cours par mail et il étudierait avec elle, lui apprenant les maths et tout ce qui s'en suit. Anna avait laissé cette intimité père fille, en partant quelque jours du Bungalow. Et Cage était l'homme le plus heureux du monde, fière de sa puce et surtout soulager dela savoir saine et sauve à ses côtés.

A la fin de cette magnifique semaine, Anna revint et regardait Cage d'un oeil bizarre. Elle lui faisait la gueule. Cage qui avait reprit du poil de la bête, se demandait réellement ce qu'il se passait, peut être attendait elle des remerciements suite à son aide fort favorable le jour où il a eut une "hallucination" ? Il ne savait pas ce qu'il s'était passé, deux foix en quelques mois et il se demandait si la "drogue" ne lui jouait pas des tours, même si il s'en était repentit, peut être que des séquelles inconscientes s'était crées en lui. Il se leva et alla vers la chambre de Anna et frappa:

_ Merci pour ce que tu as fait pour moi Anna. Tu veux qu'on aille au cinéma ou qu'on fasse quelque chose ? ça me ferait plaisir de passer la soirée avec toi ...

Mais aucune réponse, Cage resta contre le chambranle de la porte et attendit. Elle bougeait, elle s'énervait, il le sentait mais rien, aucun signe de vie. c'est alors que la porte s'ouvrit à la volée et elle le fusilla du regard.

_ Quand sera tu prêt à me parler de toi Cage ? Tu connais tout de moi, tu connais ma vie dans les moindres détails. Toi, je sais juste que tu as une fille et que tu es l'homme le plus blessé que je connaisse. Tu souffres, tu es mal et je ne sais rien faire pour toi. Tu te rends compte de ce que je ressens ? Je t'ai fais confiance et toi t'es même pas foutu d'en faire autant!

ET boum ... c'était sortit. Cage la regarda alors qu'elle pensait sincèrement ce qu'elle venait de lui dire et il finit par céder. Il prit la main de la jeune femme et il lui expliqua de manière superflues son histoire avec Zoey. Il ne lui conta pas l'histoire de Giovanni, il raconta seulement que si il a du la quitter, c'est parce qu'il le devait et rien d'autre. C'était assez dur de relater tout ses évènements qui ont construit sa vie mais soulager de pouvoir en faire part à une autre personne. Elle avait été attentive aux moindres mots prononcés par Cage, elle les buvait et il fut heureux de voir aucune pitié dans son regard. Néanmoins, elle resta septique sur le fait qu'il ait des hallucinations, ce n'était pas normal et elle conclut qu'une personne lui voulait du mal ... Cage n'en savait fichtre rien et il ne voulait pas savoir, du moment que tout rentrais dans l'ordre, c'est tout ce qui lui importait. Les jours passèrent et on sentit un poids s'enlever au sein du Bungalow. l'ambiance était bon enfant et Cage arrivait à sourire. Anna eut une certaine tendresse vis à vis de Cage et celui ci n'en fut pas contre. Anna était devenue une véritable amie et il venait enfin de se dire, que dans la défaite il y avait du bon car si il n'avait jamais eut perdu cette course, il serait certainement "mort" à l'heure qu'il est. Moéra a toujours été là pour lui, mais elle aussi avait ses soucis, et il préférait de loin lui venir en aide que de lui rajouter sur les épaules, ces blasphèmes émotionnels qui ne ressemblaient plus à rien. il avançait dans la vie à présent avec dans l'espoir qu'un CAP lancé serait relevé. Dans une semaine, un an se sera écoulé sans qu'il l'ai vu ... Et la tension était palpable, son coeur battait la chamade à chaque fois qu'il y pensait mais il tint bon, il allait attendre ce fameux jour pour enfin connaitre la réponse.

L'histoire de Cage.

Vendredi 12 mars 1926,
Hollow.

Un moment qui changea une vie.

Midi et Vingt, Cage se réveilla dans son lit miteux qui regorgeait d'odeur de bière et de tabac. Le mal de tête présent, des bruits de hache vinrent lui taper dans les oreilles. C'était Son père qui travaillait déjà, la seule activité qu'il trouva pour défouler ses nerfs autre que la violence corporelle. Il se retourna dans sa couette, torse nu et un billet lui colla sur les lèvres.Premièrement, il pensa à une bête feuille de papier qui trainait sur son lit, mais quand le courage le gagna pour ouvrir un œil, il se rendit compte qu'un amas de billet faisait office de coussin. L'étonnement fut grand, car il ne se souvenait plus du tout, du pourquoi et du comment de cette masse de billet vert. Sur ses deux mains, il se redressa et contempla son « porte feuille » et il ria de bon cœur. Il va de soit, que le mal de tête disparut complètement, les bruits ne le dérangeait plus et maintenant, il était temps d'aller dépenser ses billets. Son père n'était pas au courant de ses « magouilles », ho que non, car si Karl savait ce que son fils « gagnait » autant de fric, de sur qu'il ne resterait plus un dollar au jeune joueur. L'homme qui battait le bois à l'extérieur pensait que son fils sortait le soir, pour revenir aussi saoule que lui pouvait l'être. Il n'avait pas si tort que cela, car Cage revenait saoule, c'est vrai mais bien souvent, cela était du à la victoire qu'il avait connue durant la nuit.

Les jeux de carte, cela était son plus grand vice. Seul Ian et Caleb étaient au courant de cette activité. A maintes reprises, ils avaient tenté de lui dire que « ce n'était pas une vie », « qu'il devrait travailler de manière plus catholique » mais Cage aimait ces jeux, et adorait l'adrénaline que cela procurait. Il pouvait gagner le pactole un soir et tout perdre le lendemain. C'était si bon que de se mettre en danger. Par contre, la chance lui avait toujours sourit. Cage avait une mémoire photographique énorme ainsi qu'une logique imparable, et quand les chiffres sortaient sur le tapis, et au comportement des personnes, il savait si il devait se coucher ou tout miser. Grâce à cela, il avait put s'acheter une voiture mais il préféra la ranger dans un garage sans que personne ne le sache. En 1926, les jeux étaient considérés comme de la fraude et n'était pas qualifié comme « travail » mais plutôt comme vol.

Lavé et habillé, il sortit de cette maison qui ne tenait qu'à un bout de bois pour se rendre chez son « frère ». Aujourd'hui, il devait partir pour Chicago, contacté par un grand maitre du jeu qui voulait le confronter au poker.

Arriver devant la « demeure » des Hawkins, Cage s'engagea dans l'allée fleurie qui menait au jardin. Il adorait venir dans cette maison, les odeurs y étaient particulières et parfois, elles vous donnaient totalement le tournis What a Face

. Ian était sur un transat avec Quinn et il s'y installa sur celui d'en face.

_ coucou les amoureux, ça roucoule encore ?

Cage adorait arriver à l'improviste, il y découvrait toujours de très jolies choses. En cet instant, il découvrit que Quinn adorait la dentelle et les couleurs discrète pour les sous vêtements, et elle n'aimait pas les montrer, du moins … à lui.

_ CAGE ! Mais … Ian, dis à ton frère que c'est un abrutis !

Ian lança un regard noir à Cage dont celui rétorqua un sourire fière de lui. A cela, Cage s'installa de manière plus confortable et tendit l'oreille vers son frère pour qu'il daigne lui dire ce que Quinn a ordonné. Il se faisait dominer par la femme le poto.

_ t'es un abrutis Cage, j'ai une porte d'entrée Mec et une cloche. Tirer sur la ficelle ne prend que deux secondes.

Cage pensa fortement qu'il aurait aimé tiré une autre ficelle What a Face

, en l'occurrence celle de Quinn, juste pour la taquiner un peu plus. La relation entre Cage et Quinn était très amicale. Même si le ténébreux manquait atrocement de tact, ils avaient déjà à de nombreuses reprises passés des soirées ensemble à discuter, à rêver et à penser. Cage était très cynique comme garçon, mais il pouvait être très sociable avec les personnes qu'il chérissait. Quinn tapa sur l'épaule de Ian, trouvant qu'il n'avait pas eut assez « d'enthousiasme » à « gronder » Thurner et elle se dirigea de suite vers la maison, pour se vêtir de manière plus pesante.

_ Alors Thurner, qu'est ce que tu fous ici ?

Chevilles croisées, identique à ses mains derrière la tête. Il avait fermé les yeux pour profiter du soleil et tenter de prendre quelques couleurs.

_ j'ai besoin de ta caisse.

_ Pourquoi je te la prêterai ? t'en as une à ce que je sache.

Cage se pinça les lèvres mais comme il devait affronter une personne qu'il ne connaissait pas, valait mieux qu'il mette les chances de son côtés pour que cet individu en sache le moins possible sur lui et sur ses achats impulsifs qui pouvaient parfois être trop audacieux.

_ Un point pour toi, mais je dois aller sur Chicago. Je dois partir ce soir et comme je ne sais pas à qui j'ai à faire … Je veux pas qu'il voit que j'ai du pognon avec une voiture comme bombe.

_ Sympa, dis tout de suite que ma voiture est pourrie.

_ j'ai pas dit ça …

_ Mais tu n'en penses pas moins.

_ A ce que je sache, c'est toi qui vient de considérer ta voiture comme « pourrie », moi j'ai juste dis que j'en avais besoin. Maintenant, si tu ne veux pas, j'irai demandé à Calou …

Ian s'énerva, Cage avait toujours ce truc pour installer des « sous entendu » et ensuite, les fuir sans soucis. Ian balança ses clés, contrarié et sans nul choix que de dire « oui » et Cage les reçut sur son torse. Il les attrapa, et se leva de suite.

_ merci vieux, je te revaudrai ça … dit Cage en passant aux côtés de Ian pour lui tapoter l'épaule. Il entra dans la maison, pour choper une pomme dans un ravier et il entendit hurler Quinn.

_ Cage sort d'ici tout de suite avant que je ne te fasse une tête au carré ! Et DEPÊCHE TOI !!!!!

Quinn se rhabillait dans le salon et Cage passa au mauvais moment. Il ria et se mit à courir. La dernière fois, il s'était ramassé un saladier sur la tête, et bon sang que ça faisait mal. Ian cria qu'il devait rendre la voiture avant Lundi, pour lui aller bosser mais Cage venait déjà de faire gronder le moteur, prêt à se rendre sur Chicago.

_ Ian ? Je crois que tu ne reverras plus jamais ta voiture, il la traite vraiment mal … Pauvre choupette. --'

Samedi 13 Mars 1926
Chicago.

Il avait roulé toute la nuit pour arriver à temps à cette confrontation. Treize heures de route, ce n'était pas rien mais pour Cage, cela égalait du plaisir. Les voitures, il les aimait, bien plus que les femmes d'ailleurs et rouler, sans s'arrêter, c'était un kiff qu'il appréciait amplement. Ayant débridé un peu la voiture « pourrie » de son poto, il était arrivé avec deux heures d'avance … Une promenade s'imposait ainsi qu'une mise en condition. Les bars étaient peuplés et l'ambiance, incroyablement festive.

Hollow était une ville calme et sans soucis, et en cette ville, il venait de trouver un certain summum de joie de vivre. Étonné, éblouis, souriant, il entra dans un cabaret où ses pieds s'arrêtèrent immédiatement à ce qu'il voyait. Un show qui le cloua sur place, des femmes presque nues dansaient sur scènes et Cage regarda la scène avec un sourire plus énorme. Il aimait déjà cette ville, rien que pour ce qui était entrain de se passer devant ses yeux, ça puait le sex à plein nez et l'alcool à gogo. Des hommes étaient au premier rang, et dévisageait toutes ses femmes des pieds à la tête, avec cette bave qui leur coulait sur le coin des lèvres. Il en avait presque rêvé de ces soirées, c'était ce qui lui correspondait, la décadence et la déchéance mêlé en un endroit … Cage n'en était pas loin avec la bave prête à lui couler aussi sur la commissure de ses lèvre, jusqu'à ce qu'une femme le bouscula.

Une année passe vite ..... 111018104806181496

_ Tu ferais mieux de t'assoir mon joli, tu fais tâche debout dans l'entrée.

Surpris de cette audace et de cette « vulgarité » qui s'émanait de la jeune dame, il en fut en quelque sorte « conquit ». c'était un nouveau monde de dépravation. L'alcool et des femmes, de la musique et des cigares, des danses sensuelles et des tenues aphrodisiaques. Il pourrait passer sa vie dans cet endroit. Il n'y avait aucune limite de conduite, tout le monde avait l'air heureux et ce qui rendit l'endroit totalement magnifique, c'était se piano qui bordait la scène. L'instrument donnait une touche de bonté à cet endroit de débauche. Cage mettait cet instrument sur un piédestal, c'était celui de sa mère partie bien trop tôt, et ne pouvait s'empêcher que d'y jouer quand il en voyait un. Assis à une table, on lui servit de l'absinthe. C'était la boisson des hommes « forts » et Cage ne put se résoudre à refuser l'offre, juste par fierté.

_ Alors, vous n'êtes pas de la région n'est ce pas ?

Elle devait avoir une vingtaine d'année. Elle était noir de cheveux et sa peau était pâle. Des yeux bruns, elle avait des allures de diablesse et dieu comme il se sentit « petit » face à cette femme. Lui qui considérait la femme comme un « jouet », lui qui s'était promis de ne jamais s'accrocher de peur de ressembler à son père, si il venait à perdre la femme de sa vie, il se sentit littéralement fondre à cette voix et cette allure qu'elle dégageait.

_ Je viens de Hollow … Une petite ville où il n'existe pas tout ce qu'il y a ici. Bête question, ce piano sur scène, il sert de décoration ou des gens peuvent y jouer ?

La jeune femme fut surprise de sa question et lui dit que toutes personnes pouvaient aller sur scène, si et seulement si, il s'inscrivait deux heures avant l'ouverture du bar. Cage le regardait et prit son verre qui arriva sur la table pour trinquer avec cette délicieuse créature. Elle avait cette allure aussi perverse que les autres, mais elle le portait affreusement mieux. Elle s'alluma une cigarette et Cage en observa le geste. Il ne supportait pas cela pour une femme, mais quand elle, elle le faisait, il trouva cela subitement, sexy. Elle fit un signe de tête vers l'instrument, et après avoir recracher la fumée, elle lui demanda.

_ pourquoi cela t'intéresse, tu sais en jouer ?

Cage ravala sa salive et fit non de la tête avant de boire une gorgée de son verre. Ce fut DUR ! Il ferma les yeux et tapa son torse d'un poing ferme. WOUAW ! C'était HARD comme alcool. La jeune femme souria :

_ C'est l'alcool des forts mon petit, maintenant, faut que tu le termines.

Regardant son verre, il fit une bouche en forme de « O », c'est qu'il ne voulait pas boire de trop pour dire de ne pas être une larve à cette fameuse confrontation à venir qui promettait bien des billets. Il n'en connaissait pas la personne, mais il avait confiance en ses talents de bluffeur, il était bon en la matière … Mais Elle lui lança un défi, et Cage le releva avec, dans les débuts, grande difficultés. La gorge lui brûla fortement et ses neurones se sentirent totalement défaillir sous le degrés d'alcool. D'autres verres suivirent et l'ambiance, fut totalement folle. Les femmes continuaient leur show, les gens criaient pour qu'elles continuent, les billets volaient dans tout les sens et Cage posa sa liasse gagner la veille sur la table ! C'est lui qui offrait, qui régalait, c'était la fête avec à la clés, une femme qu'il ne connaissait pas. La complicité entre les deux jeunes gens se fit plus amicale et quelque peu, magnétique. Cage lui conta certains de ses exploits, et la femme de même. Ils rirent, ils cuvèrent, et les heures tournèrent. C'était définitif, il venait de louper son rendez vous. Il regarda l'heure et se leva, un peu trop subitement, ce qui le fit trébucher un tantinet. Il eut juste le temps de se raccrocher à la table, et la femme de poser sa main de manière trop rapide et subtile sur son torse, pour que son corps ne se vautre pas vers l'avant. Thurner avait but, Thurner était complètement ivre, mais il n'était pas passer inaperçu de cet acte qui ressortait du surnaturel.

_ Comment t'a fait ça ?

La jeune femme enleva sa main et en une fraction de seconde, son visage se matérialisa en une impassibilité incroyable, effaçant tout les sourires qu'elle avait eut quelques minutes auparavant. Elle claqua des billets sur la table pour payer les consommations, sans faire attention à ceux que Cage avait déposé et elle se dirigea, d'un pas cadencé vers la foule qui dansait sur un rythme endiablé. Cage la suivit, sans mégarde et poussa même des hommes dans la foule pour tenter de la rattraper. Mais il ne la vit plus et il se dit qu'il ne connaissait même pas son nom. Jusqu'à ce qu'une main l'attrape et lui crie :

_ Que faisais tu avec Peneloppe ?:face : … Elle est à moi sal con.

Un poing vola sur le coin de sa mâchoire. Il savait maintenant comment elle s'appelait mais il aurait aimé le savoir d'une autre manière. Saoule, il tomba contre un tabouret qui se renversa sous son poids. Un autre homme fut touché, pas de bol car celui ci cogna tout aussi fort. « et Mer*e » se dit il, il était dans de très beaux draps le Cage, pour pas changer. Bagarre générale, et Cage se faufila tant bien que mal à travers les poings qui volèrent et les verres qui se cassèrent sur des dos. Dehors, il chercha dans ses poches les clés de Ian et ne les trouva pas.

_ Fais chier !

Il shoota dans un caillou et passa une main dans ses cheveux mi long. Il avait raté se rendez vous, et perdu les clés de la voiture de son frère. Il allait se faire mais déglinguer. Prenant son courage à deux mains, c'était le moment de retourner dans ce cabaret sous tension et de fouiller les sols, afin de voir si il ne les retrouverai pas mais un bruit de clés justement, l'arrêta.

_ c'est ça que tu cherches ?

Il se retourna et vit, « pénéloppe » qui tenait ses clés du bout des doigts. Cage ne rigolait plus, au contraire, il était énervé de tout ce qui venait de se passer. Il s'avança vers elle mais elle se retrouva derrière lui pour lui murmurer à l'oreille.

_ Suit moi …

_ Mais …

Cage regarda derrière lui et l'index de la jeune femme lui disait de venir. Par réflexe, il regarda devant lui, là où elle était et là, où elle avait disparut. L'absinthe … la boisson qui faisait apparaître la fée verte.

Une année passe vite ..... 111018105506727273

Il était en pleine hallucination et tout avait l'air si réel. Chancelant, il la suivit, il voulait juste ses clés. Des bruits de fracas venaient de l'intérieur du cabaret et un homme, se fit sortir de l'endroit par des mains robustes et fortes. Cage regarda l'homme à ses pieds et l'enjamba pour se retrouver dans une petite ruelle sombre et sinistre. Pénéloppe passa une porte, et avec méfiance tout de même, il la suivi. Qu'était il entrain de faire ? Une inconnue magnifique, lui avait payé des verres, voler ses clés et maintenant, elle jouait. Cage se surpris à sourire car même si c'était de l'inconnu, il en appréciait la saveur, celle du danger qui le guettait. Des escaliers se dressèrent devant lui, et quand il leva la tête, Pénéloppe les grimpa en riant, ce qui voulait dire « attrape moi ». Cage accéléra sur les marches, et il ne la voyait plus. 5 étages à pieds et personne, jusqu'à ce que la jeune femme le plaqua contre un mur. PFIOU ! Mais d'où elle venait. Collé contre le mur, elle le regarda de haut en bas et dangereusement, elle approcha son visage de celui de Cage. Elle huma le sang qui coulait sur le coin de sa lèvre et le lécha.

_ Tu es si bon …

Il devait partir et il n'y arriva pas. Ses yeux regardèrent la « ténébreuse » et elle se mit à rire en se mordillant la lèvre.

_ je sais ce que tu dois te dire, que tu devrais partir, revenir d'où tu viens mais maintenant que je t'ai, je te garde. Tu vas rester avec moi.

Elle l'embrassa à pleine bouche et Cage ne répondit pas. Il voulait levé ses mains pour la repousser mais au lieu de cela, ses mains encerclèrent sa taille pour la serrer contre lui. Il avait cette envie irrépressible que de la jeter du haut des escaliers mais aussi cette envie que de lui faire l'amour. Des sons dans sa tête s'entremêlèrent, « serre moi plus fort » … son hallucination s'amplifia et il le fit, sans pouvoir réfléchir à ce qu'il faisait. C'était si « intense » , si « fort ». Elle l'attrapa par ses bretelles et Pénéloppe ouvrit une porte où ils entrèrent tout les deux. « ne réfléchis pas, et laisse toi faire. Tu ne souffriras pas … » cela aurait du lui faire peur, mais au lieu de cela, Cage enleva sa veste en continuant de l'embrasser et la regarder. Balançant sa veste sur un vieux fauteuil, il la déshabilla doucement, au grès des secondes qui s'écoulaient lentement, comme si l'instant avait été sur « pause ». Il se détendit tout à fait, c'était doux, tendre et incroyablement sensuel. Les trois heures s'écoulèrent:face : … il était endurant le Thurner Cool

et elle se retrouva au dessus de lui. Tout deux étaient transpirants, leur pouls en accélération, les membres totalement fatigués, la tête ailleurs. Il regarda bouche ouverte la jeune femme, et il ferma les yeux.

_ Que dirais tu de passer une éternité à mes côtés Cage ? Je pourrais te donner tout ce que tu désires, tout ce que tu as toujours souhaiter …

Elle lui embrassa le cou et Cage se sentit soudainement « heureux ». Jamais de sa vie, il n'avait connut pareille sensation, pareille sentiment de bien être qu'en cet instant. Mieux qu'une drogue qu'on s'inflige pour être dans un autre monde, mieux que toutes ces bouteilles d'alcool bu pour être « ailleurs ». en cet instant, il était « conscient » et « clean » ou pas …

_ Comment pourrais je refuser cela ?

Il ouvrit les yeux et l'horreur le frappa. Pénéloppe avait les yeux noirs cernés de veines, et des crocs pareilles à celles de lion enragé:face : . Il prit peur mais elle le maintint par le cou, avec se sourire machiavélique qui bordait ses lèvres. Cage était coupé de respiration et s'étonna à la fois de cette force dont elle faisait preuve. Des veines commençaient à apparaître sur son front, ses mains agrippèrent les draps et il tentait de se débattre sous le corps de cette femme qui ne bougeaient presque pas.

_ tu ne m'échapperas pas. Tu es celui que j'ai choisit. A présent, tu es mien.

Sur ses mots, Cage la regarda avec les yeux injectés de sang. Il ne respirait plus. Elle mordit son poignet et le mit contre les lèvres immobiles de Cage, et il sentit le sang coulé en lui. Cette envie de vomir le surprend, mais le temps lui manqua car … il mourra.

« La perte de la vie n'est pas autre chose qu'une transformation. »
Marc Aurèle.

Incroyable … Cage venait de perdre la vie et quelle drôle de sensation. Ses yeux étaient toujours clos et un flot d'images lui parvint. Des rayons le secoua, c'était une jolie journée d'été et le soleil battait son plein. Il arriva sur une pelouse, les mains dans les poches devant un bébé qui tentait désespérément d'atteindre un ballon. Il devait avoir 8 mois, pas plus et il s'énervait à 4 pattes, de ne pas l'attraper. Il boudait si fort que cela faisait remonter ses pommettes en dessous des yeux, des joues devenues rouges, il disait des « Agueuuu ...rahhheee Booouhhhhhh ». Cage souriait et se mit même à rire, il trouvait cela trop mignon:cutie : . Il s'avança et se mit accroupi devant se fameux ballon bleu et voulut le pousser du doigt pour qu'il l'attrape jusqu'à ce que la voix d'une femme vint le faire sursauter et lui mit un boum au cœur.

_ Karl ?! Tu ne vois pas que le petit patauge dans la boue ? –'

Cage se retourna et il reçut un véritable coup de massue sur la tête, un élancement dans tout son torse lui coupa une nouvelle fois la respiration. Un véritable choc. Une femme radieuse, épanouie et merveilleusement belle arriva et prit le petit dans ses bras après avoir essuyer ses mains sur son tablier de cuisine. Son « coeur » était en alerte et lorsqu'il se retourna vers « karl », il y vit son père.

_ C'est de la faute de tes arrosoirs rempli d'eau, le petit a poussé le ballon et ils sont tous tombés ! Attends, va terminer le diner et je m'occupe de lui.

Karl arriva et prit le bébé dans ses bras. L'homme était souriant et débarbouilla même le visage du bébé. Droit comme un piquet, Cage regarda la scène se déroulé devant ses yeux et se demanda si c'était réellement ce qu'il pensait. Autour de lui, se dressait une grande pelouse fleurie de toute les couleurs, une brouette trainait au bout du jardin, emplit de mauvaises herbes. Une scie était posée juste à côté, et des arbres épineux avaient été coupés. Ravalant sa salive, Cage se retrouva seul sur l'herbe et avec une énorme hésitation, il pénétra dans la maison. L'odeur, une essence oubliée mais qui raviva tout ses souvenirs … Du mimosa. Le bébé était dans les bras de son papa pendant que la maman servait des plats mijotés dans des assiettes.

_ Va laver tes mains Karl, et lave les mains de Cage.

Cage suffoquait … Il se revoyait « bébé » dans sa maison, avec ses parents réunis, avec une mère vivante. Il se retourna, complètement chamboulé et sentit ses mains passées au travers de tout:face : . Que se passait il ? Il était débordé d'un trop pleins d'émotions, sa mère qui lui avait terriblement manqué, était là, avec un père comme il l'avait rêvé ces 17 dernières années. Il devait rêver … Il voulut sortir, et dés qu'il changea de pièce, il se retrouva chez Ian. Ils avaient 13 ans.

_ Arrête Ian, t'es un bouffon qui ne sait pas draguer une jeune fille. Va falloir que tu stoppes à leur faire leur moindres désires. Une clope en bouche, un regard de braise et leur dire NON, elles fondent. Quand t'es inaccessible, elles te veulent.

_ Non mais ce que tu ne sais pas Cage. C'est que je subis, j'avoue, mais j'arrive toujours à mes fins. Regarde Bridget, je lui ai donné un vrai baiser après deux jours …

Cage se vit éclater de rire et foutre une torgnole sur le coin de la tête de Ian.

_ Oui, mais ta fierté et ton image d'homme en a prit un coup. Et moi, Bridget, je l'ai baisé après Deux heures, alors ce n'est pas un exploit.

Ils étaient dans la chambre de Ian, des tas de magazines avec des femmes nues trainaient dans la chambre. Le paquet de cigarette de Cage sur le lit, des bières à moitié vides posées sur les tables de nuit. Les parents de Ian étaient partie la journée, et eux, profitaient de faire des « bêtises ». Cage , le Cage adulte voulait sortir .. une échappatoire et rapidement serait la bienvenue. Même si c'était « doux » de se rappeler de tel moment, cela ne faisait que augmenter la souffrance de savoir que tout cela était bel et bien finit. Il n'avait plus de mère, finit les parlotes sexuels de bas âge avec Ianou, finit le soleil dans sa maison et bonjour la misère. Il passa au travers d'un mur, essayant de trouver la réelle porte de sortie, celle qui le mènera soit à la vie, soit au service funèbre:face : mais il ne voulait pas voir tout cela.

_ Tu n'es qu'un bon à rien Cage !

Une ceinture en cuir frappa le dos de Cage. Il devait avoir à peine 15 ans. Du sang lui coulait dans le dos, abondamment, ce qui tâcha son tee-shirt qu'il avait sur le dos, déchiré de part et d'autre.

_ Karl … arrête …

Cage avait tenté de reprendre la ceinture mais en vain. A plusieurs reprises, Cage tenait tête à son père et voulait le résonner pour qu'il cesse ses méfaits. Il ne ressentait presque plus rien, il s'était construit un rempart dans la tête qui lui permettait de se protéger de ses attaques. C'était dur, fallait du courage, et il essayait d'y arriver. L'homme lui donna un coup de pieds au visage pour que le jeune garçon qu'était Cage s'écarte et un deuxième coup de cuir s'écrasa contre ses jambes. Cage pleurait silencieusement et des larmes lui coulaient sur les joues. A chaque fois que ses glandes lacrymales lui faisaient défaut, ce n'était pas du au fait qu'il avait mal ou autre, non, il voulait juste sa mère. Quand il sombrait dans l'inconscience, il espérait voir la divinité arrivé et arrêter l'homme en furie. Elle était la seule à pouvoir lui dire « stop », la seule à soulager les maux de l'homme malheureux qui battait son fils. Il tenta tout de même de se relever avec difficulté, mais il le fit.

_ tu n'iras nul part, c'est de ta faute si ta mère est morte ! De TA FAUTE !

Elle était morte sur une table d'accouchement, la sage femme n'avait rien su faire. Cage se souvint avoir énerver sa maman deux heures avant que le bébé veuille sortir. Il avait voulut une boite en carton en haut de son armoire, et avait fait une crise comme pas possible pour l'obtenir. Tapé du pieds, jeté des jouets au sol, hurler, tirer sur ses longues robes qui lui allèrent comme une princesse. Lorsque Cage apprit que sa maman allait avoir un autre bébé, il en avait été jaloux et faisait tout et n'importe quoi pour que ses parents fassent ses moindres désirs. Il voulait qu'ils fassent attention à lui et pas à ce ventre proéminent auquel ils chantaient des déjà des berceuses. A 3 ans, il était déjà possessif et avait peur que sa petite sœur prenne sa place. « Emy », elle devait s'appeler comme cela. Sa mère avait dépensé ses derniers efforts pour Cage, et en avait manqué pour son accouchement … Et depuis, il savait que c'était de sa faute si les deux femmes du foyer étaient mortes. Son père n'avait jamais cessé de lui dire, de le répéter, et Cage avait prit cela comme une vérité. La vue de cette scène le glaça et la haine envers son père prit le dessus. Il s'avança vers lui et cria :

_ Laisse le espèce de sal con !Lâche le ! Arrête ça ! Tu n'est qu'un fils de **** !

Mais rien, il passa au travers de l'homme qui assena des coups encore plus violents que jamais sur le Cage enfant. Il s'énerva, il hurla, tenta de prendre l'homme pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce mais rien ne se passa, encore une fois. Après de rudes efforts, il s'arrêta essouffler et quelque chose lui brula le corps. Atrocement fort. Il se mit à genoux et regarda ses mains, avec cette impression que des boules de feu allaient en ressortir. Sa tête lui faisait mal, et tout les bruits lui parvinrent de plein fouet. Quelque chose se passait, il retournait à la réalité, peut être. Cage, à genoux au sol, se tint la gorge. Le souvenir de sa respiration brisée lui revint et il manqua de respiration. Courbé, il tapa au sol son poing comme si cela allait l'aider à retrouver le souffle de vie alors que tout le décor qui l'entourait, s'effaçait lentement. Il ferma les yeux, assez fort, se sentant de nouveau partir et quand il les ouvrit, il n'était plus à genoux sur un sol, mais allongé dans un lit et la moitié de son corps se redressa vivement. Il prit une énorme respiration accompagnée d'un grand bruit …

_ je pensais que tu n'allais jamais te réveiller chéri, j'ai eut peur.

Cage respirait vite, et regarda Pénéloppe. Des questions, de la peur était présente, mais rien ne vint, sa gorge était nouée et sa peau dans le cou lui faisait grand mal. Elle posa une main sur sa joue et la lui caressa du pouce.

_ Calme toi, allé ...Chuuuut. Ça va allé.

Cage repoussa sa main violemment et dit, d'une voix rauque qui lui fit mal à la gorge.

_ Qu'est ce que tu m'as fait ?!

La jeune femme le regarda, offusqué d'une telle réaction et se redressa pour s'allumer une cigarette, boudeuse presque. Cage pouvaient entendre des sons de voix, des pieds marchés dans des « couloirs ». Ils étaient sous la terre, dans des sous terrains, et la chambre était froide avec des murs en bétons.

_ Je t'ai demandé si tu voulais l'éternité à mes côtés, tu m'as répondu que oui … donc voilà. Nous y sommes.

L'odeur de la cigarette était ignoble. Il pouvait voir la poussière s'élevée autour d'eux, avec des dessins de fumée qui les entouraient. Limite, sa vue étaient brouillées par tout les éléments présents, et pourtant, il distinguait à merveille, ce visage qui l'avait fait chavirer. Son odorat se porta vers un bol remplit de sang, et ses crocs déchirèrent ses gencives. Une douleur infâme lui vint et il se tint le visage de ses deux mains.

_ Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce que je suis ?!

Et c'est là que son plus grand combat commença … un combat qui a fait disparaître Thurner, pour un très long moment.

Le 12 aout 1930
Italie, Rome.

« Il y a des gens à qui la mort donne une existence. »
partager Louis Scutenaire

_ Il est très bon, mais tu devrais le surveiller un peu plus … On risque de se faire repérer.

Pénéloppe souffla entre ses lèvres et regarda Léon d'un œil arrogant et assez tyrannique.

_ Non, il sait ce qu'il a à faire, et je lui fais confiance.

_ Pénéloppe, avec tout le respect que je te dois, il fait beaucoup plus de victimes qu'il n'en faut. Les journaux commencent à parler de tout ses morts qu'il ne brule pas, qu'il ne cache pas et qu'il commet. Va lui parler.

_ Je le ferai, maitre. Mais je ne garantis strictement rien.

Léon la regarda et fit juste un signe de tête qui serait l'équivalent d'un « merci ». Pénéloppe et Cage étaient des inséparables et Pénéloppe était tombée amoureuse de lui. A l'inverse, Cage avait vu naitre en lui un autre désire, une autre envie charnelle, celle de tuer avec sang froid, sans pitié, sans scrupule. Il aimait enlever la vie, il se sentait fort et imbattable. Il l'était, car de tout les vampires présent dans se clan, il était celui qui pouvait encaisser les coups sans relâche et se relever sans grand mal. Il avait une volonté de fer et une connaissance de ses dons incroyable. Dans les débuts de son vampirisme, Cage était resté muet durant des mois:face : . Il s'était enfermé dans une pièce pendant quelques semaines et avait apprit à connaître sa nouvelle nature. Tout y passait, les sons, les odeurs, sa rapidité. Il calculait, il observait et il s'était fait à l'idée qu'il était à présent, invincible. La soif de tuer était là, et sa première victime avait payé chère car Cage préférait de loin les faire souffrir que de les tuer en un geste précis et radical. Non, il adorait les voir crier et surtout, hurler leur supplication que d'arrêter. Cage n'en donna le coup de grâce que lorsque cela l'amusait plus, et bien souvent, c'était après des heures de torture. Pénéloppe l'adorait et quand il revenait d'une tâche, d'une mission à assouvir, il était toujours le seul à revenir propre et élégant, sans tâche de sang et sans avoir ses mains éraflées ou autre. Cage faisait peur, il était le solitaire et le plus redoutable des vampires. Muet, il ne parlait à personne. Il ne voulait pas d'amis, et personne ne lui parlait. Il n'avait qu'un pilier, qui n'était autre que pénéloppe, celle avec qui il passait le plus clair de son temps. Des vampires ont déjà vut la fin de leur éternité à cause de cette relation, mains baladeuses sur pénéloppe étaient synonymes de mort violente pour Cage et malheureusement, belle comme elle l'était, il y en a eut plus qu'il n'aurait du.

_ Cage ? Tu es là ?

Bête question se disait il, elle le sentait.

_ Entre.

Une année passe vite ..... 111018111751326387

Pénéloppe buggua à ce qu'elle voyait et sentit une vague de chaleur l'envahir. Elle s'arrêta à l'entrée, alors que Cage comptait dans sa tête, il en était à 561:face :

_ Faut qu'on parle, dit pénéloppe.

_ je t'écoute.

Elle savait qu'il ne s'arrêtera pas et décida de se poser sur son lit.

_ léon m'a dit que tu avais encore fait des victimes et les journaux commencent à en parler. Faut que tu cesses …

Cage compta encore et ne dit rien.

_ Je sais que si tu le fais, tu as tes raisons mais il ne faudrait pas qu'on se fasse remarquer. C'est pour ton bien qu'il dit ça …

Elle prenait des pincettes pour lui parler et conta ses mots d'une voix très mielleuse. Mais toujours aucune réactions.

_ Si tu veux, tu peux prendre dans les réserves de sang de Léon, je suis persuadée qu'il ne te dira pas non et …

Mais Cage l'interrompit.

_ La ferme. J'ai pas besoin de boire cette Mer*e. Je tue si j'en ai envie et si on se fait repéré, je les tuerais un à un. Ça me pose pas de problème.

P. fut choquée de la manière dont il lui parlait mais ne releva pas son agressivité.

_ Ce que j'essaie de te dire c'est que si La mafia italienne nous trouve, on ne risque pas de s'en sortir cette fois ci. Leur clan est très fort.

_ tu me sous estime ? Je te l'ai déjà dit et c'est la dernière fois que je te le répète, je les tuerai si ils viennent nous encombrés, ils me font pas peur et cesse de parler de la sorte. On dirait que tu es de leur côté.

Le clan Italien, autre clan qui pratique des missions mais totalement différentes des leurs. Eux tue les « bons » et les Ritals tuent les « mauvais ». une guerre du bien contre le mal, et si les journaux accentuent les morts, cela ne prendra que quelques jours pour les mener à eux.

_ j'ai peur Cage …

Il arrêta ses pompes verticales et se mit sur ses pieds. Il la regarda, de haut en bas et son regard devint noir.

_ Tu n'iras jamais loin si tu réagis comme ça. Regarde toi, on dirait une pauvre chose fragile qui a peur de ses petits cons qui tentent de faire la loi.

Cage avait totalement changé. Lui qui avait un cœur, il n'en avait plus. De la pierre avait prit place et elle était plus que solide. Il avait une confiance en lui démesurée, il savait ce qu'il valait et pour une fois dans sa vie, il prenait la position qui lui avait manqué. Avec les potos, il était heureux … mais pas comme eux l'était. Il se sentait très souvent à l'écart de leur vie, celui qu'on considérait comme le minable parce qu'il n'avait rien. Un père qui le sous estimait et qui le battait, les gens de hollow qui le considéraient comme le brigand de la ville et qui ne lui disaient même pas bonjour. Ses grands parents qui l'avaient laissé tomber et qui n'avaient jamais prit position dans le comportement de son père face à lui. Il prenait sa revanche sur la vie, sur tout ces gens qui le descendaient. Personne ne pouvait à présent le sous estimer car il était fort et invincible. Pénéloppe avait joué de ses charmes mais perdait littéralement confiance en elle, en voyant qu'ils n'avaient plus aucun effet sur Cage, tout du moins ce dernier ne réagissait plus du tout comme autrefois. Les bisous de « passage » n'existaient plus, les câlins du soir avant de se coucher, les soirées à deux à se parler devant un film. Il avait soif de pouvoir à présent, mais plus d'elle. Il avait envie de dominer, et il ne voulait pas d'elle dans ses plans. Elle se sentit mal, et Cage prit une serviette pour essuyer la sueur qui lui coulait sur le torse et regarda l'heure.

_ Je dois y aller, on se revoit ce soir.

Il sortit de la chambre et claqua la porte, laissant une femme perdue et sans espoir de sauver la situation. Elle devait trouver une solution, il fallait qu'elle protège son « clan » et non plus celui qu'elle aimait. Pénéloppe était une « originale », une des premières vampires à avoir vu le jour dans ce monde, Léon était son géniteur et elle dominait. Mais c'était « avant » que Cage n'arrive. Plusieurs fois, elle l'avait hypnotisé pour calmer ses ardeurs, et Cage l'avait su. Énerver comme jamais, il lui avait fait promettre de ne plus jamais le faire. Depuis, il ne la regardait plus dans les yeux, il s'en méfiait comme de la peste, et depuis se jour, Cage ne pensait plus qu'à lui, se disant que la confiance dans leur monde, était vaine et peu présente.

Le 4 avril 1931
Hollow..

_ Vous devez le tuer , si vous ne le faites pas … Il tuera tout le monde. Mon ancien clan a déjà perdu ses meilleurs têtes. Je sais que nous sommes vos ennemis, mais je peux trouver un équilibre entre nos deux mondes, faites ce que je vous demande, et je vous donnerai ce dont vous désirez.

_ Et où se trouve t'il à présent ?

_ A Hollow, une petite bourgade sans grand intérêt.

_ On y va. Venez avec nous, j'envoies mon élite sur place.

Cage était retourné sur les pas de son enfance. Il avait un cœur de pierre, il était dur comme du roc mais il n'avait jamais laissé tomber ses « amis ». Il allait de temps en temps les voir mais ne restait que quelques heures. Il ne voulait pas qu'ils sachent ce qu'il était devenu même si les frères se doutaient amèrement de quelque chose. Cage les protégeait du mieux qu'il le pouvait, prenant les informations bizarres sur ses épaules afin de vérifier en quoi elles agissaient. Il s'en était fait des ennemis, et si ces derniers remontaient à la « source » de ce qu'il était réellement, ses ennemis pouvait bien se venger sur ses frères et leurs « femmes ».

_ Tu repars déjà ? Tu viens à peine d'arriver ….

Cage regarda Ian, et Sybil, une amie à Quinn et haussa les épaules.

_ Je dois gagner ma vie et c'est pas dans ce petit village à la con que je vais pouvoir le faire. On se revoit bientôt. Et si soucis il y a, appelez moi, je viendrai.

Il tchéqua avec Ian et fit la bise à Sybil. Une jeune femme arrogante et trèèèèès mesquine, il les attirait. Il prit sa voiture et se rendit en dehors de la ville mais deux camionnettes noires suspectes attirrèrent son regard. Sans comprendre, il fit demi tour et les suivit. Une main ferme sur le volant et l'index de sa main libre sous le menton, il les observait … et il tendit son ouïe vers les voitures.

_ … pas vu … Attention … revenir …

Pénéloppe …

Il accéléra et leur barra la route dans un frein à main assez retentissant, il attendit tout de même d'être dans un endroit égaré de Hollow pour les attaquer. Et c'est là que la stupeur le gagna, car elle était avec le clan adverse. Cage qui ne disait jamais rien, se sentit trahis et il fut désorienté de voir cela. Des hommes armés descendirent des camionnettes et regardèrent Cage, prêt à l'abattre mais il ne fit attention qu'à Pénéloppe qui était en larme.

_ Cage, écoute moi … Elle avait peur ...

Cage pencha la tête, horrifié et les armes a feu retentirent. Toutes les balles se dirigèrent vers Le torse de Cage mais celui ci ne sentit quasi rien. Ce n'était pas de l'argent, ils ne voulaient pas le tuer mais l'affaiblir pour mieux le capturer. Rapide comme l'éclair, il croqua des nuque, retournait les armes contre les assaillants et les autres arrêtèrent lorsqu'ils virent qu'ils ne pouvaient rien faire. Il s'en foutait en vrai, il voulait parler avec Pénéloppe.

_ t'écouter dire quoi ? Que tu as trahit ton clan ? Que tu as envoyé des gens pour me tuer ?

Pénéloppe tremblait et regarda autour d'elle tout en remettant convenablement son col de chemise, et voulut aller vers lui mais Cage fit un pas en arrière, ce qui prédisait bien qu'elle ne devait pas.

_ Tu ne te contrôle plus, tu tue même tes amis Cage. Léon ne sait pas quoi faire et n'ose rien faire. J'ai découvert ton armoire avec tout ses échantillons de sang que tu gardes en souvenir de tes victimes, et c'en fut trop pour moi. J'ai peur de toi.

Pénéloppe pouvait avoir confiance en Cage, il était impulsif certes, mais jamais il ne lui aurait fait du mal, jamais de la vie. Très peu expressif, il ne s'avançait vers elle que lorsqu'il avait des besoin à assouvir, rien d'autre mais il lui prouvait à bien des reprises qu'il était avec elle et non pas contre elle. Ses mots ne l'atteignirent pas, non, il en fut déçu et secoua la tête d'un air lasse.

_ Pénéloppe, pénéloppe, pénéloppe … regarde toi, tu n'es qu'une pauvre femme qui a perdu toute conviction et toute maitrise de soi. Ce qui est dangereux pour les vampires que nous sommes, c'est justement une femme comme toi, qui vacille des deux côtés qui pourrais nous perdre. Si tu voulais que j'arrête, fallais m'en parler chérie …

Il s'avança vers elle et lui caressa la joue, mais la jeune femme était de plus en plus tétanisée.

_ j'ai essayé Cage, mais tu ne m'écoutais pas.

_ Fallait essayer, encore.

Il caressa à présent ses lèvres de son pouce et regarda son geste, ça préconisait une mort certaine, car il jubilait de sa peur, de son angoisse. Il se délectait de ce qu'elle dégageait avec ses yeux de prédateur qui la regardait de manière presque sensuel. Cage était en colère, le peu de confiance qu'il avait donné venait d'être bafouer.

_ Je ne savais plus quoi faire et je ne pouvais …

Il mit son index sur ses lèvres pour lui dire de se taire. Il la regarda droit dans les yeux, haussant les sourcils, il se pinça les lèvres.

_ j'étais certain qu'on pouvait faire un tas de jolies choses ensemble … Mais a croire que toute bonnes choses ont une fin. Tu vas me manquer Pénéloppe.

Il lui fit un sourire doux, presque de bébé avant de lui enfoncer une pointe en argent qu'il avait dans sa poche, dans le cœur. Pénéloppe ne vit rien venir, et le regarda droit dans les yeux avant de s'éteindre dans ses bras. Il lâcha le corps sur le sol, tout en observant les alentours. Il soupira et sortit un briquet de sa poche. Sa chevalière contenait des gouttes d'essences qu'il fit tombé sur se corps. Et Pénéloppe s'envola en fumée.

_ les ordres sont les ordres, ne laisser aucune trace …

Il partit tout en laissant les derniers survivants sur place avec de la fumée qui atteignait des sommets. C'était un avertissement, qu'il n'avait peur de rien, qu'il pouvait tuer en laissant ses « sentiments » de côté. Maintenant, il attendait les italiens, et il savait que maintenant, plus rien ne le retenait et qu'il allait être encore plus sanglant que jamais. Il venait de tuer celle à qui il devait tout, celle qui lui avait offert la force sur un plateau d'argent … Il ne disait rien mais il sentait le manque l'assaillir mais il ne s'affaiblira pas, quoiqu'il arrive. La vengeance est un plat qui se mange froid disait on, mais Cage aimait rendre les situations bouillantes de plaisir, et tuer avec encore plus d'ardeur qu'il n'en fallait. Ses missions, il allait les faire mais ces italiens, qui lui ont volé Pénéloppe, sa « maitresse » allaient en baver.

Le 14 Novembre 1938
Russie,St Pettersbourg.

Le temps était glacial, l'hiver venait de tomber sur la population comme des pierres, frappant les gens de maladie, augmentant le taux de mortalité dans le pays. Cage voyait les gens se dégrader, la pauvreté augmenter comme une vermine. Toutes les vitrines des boulangerie se faisaient braquer juste pour un pain, les hommes travaillaient de plus en plus, pour dire de ramener l'argent nécessaire afin de se chauffer dans les maisons et ainsi concocter des « soupes » pour la bonne humeur de tous. C'était une période horrible et la guerre, il le sentait, n'allait pas hésiter à frapper aussi. Debout face à tant d'horreur, Cage n'éprouvait pas de peine visuelement mais au fond de lui, il se demandait comment cela était ce possible. Être vampire avait du bon. Le froid ne les atteignait pas, ils pouvaient se nourrir à leur guise, et les biens matériels n'étaient pas essentiels, surtout lorsque l'on fait parti d'un clan qui avait des ressources, qu'importe les temps de crises.

_ c'est bien malheureux tout cela n'est ce pas Thurner ?

Cage sursauta et s'étonna d'une telle réaction. Lui qui d'habitude voyait tout venir, il n'avait pas sentit son « ami » lui tapoté l'épaule. Marcus, son binôme depuis maintenant deux années. Ces deux là faisaient la paire, Marcus était celui qui réfléchissait. Doté d'une intelligence hors norme, il arrivait à monter des plans sans faille et avec beaucoup de cohérence, et Cage était celui qui agissait, avec impulsivité, dans la droiture des plans de Marcus. Il avait accepter l'idée que d'avoir « de l'aide » et contre toute attente, son pote l'avait « assagit ». De l'analyse comportemental et des mots bien soutenus avaient fait défaut à Cage, et depuis, les deux étaient en quelque sorte inséparables.

_ Et ça ne fait que commencer, dis Cage d'une voix monotone.

Marcus agita la tête en guise d'affirmation mais l'heure n'était pas à la contemplation de la misère qui se dressait devant eux, non, ils avaient deux personnes à tuer, et ils faillaient qu'ils se mettent en route. Cage adorait la Russie et les femmes qui allaient avec. On dit toujours que les blondes font fureur là bas, mais Cage avait démentit la rumeur en ne se tapant que des brunes. Elles étaient nombreuses et beaucoup plus belles que toutes ses barbies qui défilaient dans les rues. Puis, Cage avait toujours eut une préférence pour les brunes, les blondes, ils trouvaient ça moche et sans « intelligence » –' xD. Ils arrivèrent devant un bâtiment abandonné, et Marcus parla :

_ Deuxième étage, tu as deux gardes armés de bête mitraillettes. Facile, tu les cognes silencieusement et tu te dirigeras vers la salle de l'information. Tu trouveras des dossiers dans le troisième tiroirs de l'armoire à gauche de la fenêtre donnant sur notre rue. Fais moi un petit signe en l'occurrence, je te le rendrai. Ensuite, tu montes aux quatrième étage, et tu abats les deux dirigeants. Attention, l'un à le pouvoir de la possession des pensées et pourrais te faire suicider. Fais le vide, concentre toi sur ton objectif et tue les tout les deux. L'autre, est souvent drogué et dans un autre monde. Il se sert du grand dadet pour se protéger. Ensuite, tu sorts par la fenêtre et je t'attendrai dans la rue voisine, avec la bagnole. Tu montes, on se casse. C'est mission facile, et ça ne te prendra disons … que 17 minutes et 29 secondes pour accomplir le tout. Quand je te dis Go, t'es partit.

Cage avait regardé le bâtiment tout le long de son récit et ses lèvres s'étirèrent en un petit sourire. Il était habitué à tant d'organisation mais cela avait toujours le don de l'épater. Marcus était d'une intelligence plus que redoutable et il avait le don de voir au travers de tout, même des personnes. A de nombreuses reprises, Cage s'était fermé dans une coquille pour ne pas qu'il lise en lui mais Marcus avait su faire tomber certaine barrière. « si tu veux qu'on travaille ensemble, va falloir se parler mon coco » et c'était sur ses mots, que cage avait su qu'il n'avait pas le choix que de laisser passer d'infime information et c'était les plus redoutables qu'il avait trouvé. Coriace le Marcus.

Cage releva sa mission haut la main, et son défi personnel était de faire moins de 17 minutes et 29 secondes, et il réussit … 17 Minutes et 28 secondes. Déjoué les plans de Marcus était un véritable challenge mais bien souvent impossible, ici, c'était de la chance, rien de plus. En route pour entrer dans le domaine Russe de leur clan, Cage préssentait quelque chose de mauvais. Il y avait de l'agitation et Marcus vit au travers du lieu et s'arrêta.

_ Nous avons une nouvelle arrivante … Elle a l'air jeune, et je crois que tu l'as connais.

Le visage impassible, Cage regarda l'endroit et se demanda qui était cette personne. Une vampire certainement croisée dans un autre pays où il ne sait quoi. Mais de plus en plus qu'il s'en approcha, son cœur « battait » de plus en plus fort, une odeur familiale l'assena lentement. Ils descendirent de la voiture et les pas de Cage s'accélèrent mais une main ferme lui attrapa le bras.

_ Cage, si tu fais une connerie, elle perdra la vie. Elle n'est qu'une humaine et si tu veux la sortir de là, il faut absolument que tu ne fasses rien … Pour l'instant.

Cage l'avait regardé, écouté mais s'extirpa de cette main fine mais tout à la fois forte et pénétra dans leur « maison ».

_ C'est une sauvage, faites attention … elle mord.

Des cris de femmes parvinrent aux oreilles de Cage et celui ci, se mit presque à courir pour aller dans le couloir des Cachots. Léon se mit directement devant lui, avec un sourire aux lèvres.

_ Cage ! Content de voir que tu es de retour de cette mission. Facile, je suppose ?

Cage décela l'arrogance et la mesquinerie dans la voix de l'homme. Depuis la mort de Pénéloppe, ils ne s'entendaient plus, ils étaient devenus les pires ennemis l'un de l'autre mais continuait tout de même de travailler ensemble, ils n'avaient pas le choix. Tout deux ayant besoin l'un de l'autre mais d'après ce qu'il entendait, la vengeance de Léon ne faisait que augmenter et prendre du chemin.

_ réussie. Je peux passer maintenant ?

_ Mais certes, fais donc Thurner. A ta place, j'irai faire un petit tour du côté des cachots, tu ne risques pas d'être déçu …

L'homme contourna Cage et partit avec un sifflotement de bonne humeur dans les airs. Cage releva la tête et c'est vitesse vampirique, qu'il arriva dans ces fameux cachots. Tout le monde était autour de la cellule, et tout le monde s'écharnaient à lui faire peur. Devant tant de personnes, Cage ralentit le pas et poussa les gens pour vérifier qui était là, et son visage se choqua à la vue de … Elena.

_ CAGE ! SORT MOI D'ICI ! ILS BOIVENT DU SANG ! SE SONT DES MONSTRES !!!!!

Outré d'une telle vue, cage la regarda muet, mais les yeux bien expressifs. Que faisait elle ici ? Pourquoi dans cette cellule ? Que lui voulait il ? Alors que les autres vampires présents regardaient Cage d'un air inquisiteur, il leur ordonna de partir d'un regard noir, extrêmement noir et attendit, d'être seul avant de pouvoir parler avec la sœur de Ian.

_ Cage ? Mais que se passent ils ici ? Ils cherchaient Ian, mais il n'était pas là et ils m'ont kidnappé. Dis moi que c'est une mauvaise blague et que je vais rentrer à la maison, je t'en supplie Cage, sors moi d'ici …

Cage ravala sa salive, il ne pouvait rien montrer en ce moment, il ne pouvait rien dire, rien faire … Il haussa le menton, et la regarda normalement, toute peur évanouie et avec cette confiance en lui qu'il tentait d'avoir et lui dit :

_ fais ce qu'ils te demandent et tu n'auras pas de problème. Je ne sais rien faire pour toi Elena. « Patiente … Je vais trouver une solution et ne réagit pas à ce que je te dis dans ta tête. Nous sommes surveillés ».

La jeune femme se mit à pleurer car elle ne comprenait strictement rien. La peur de celle ci englobait entièrement la cellule et se répercuta sur Cage. Il adorait ce sentiment et cela lui donnait toujours des envies de meurtres charnelles et obsessionnels mais il s'agissait de Elena, elle était sa « soeur » à lui aussi. Il rebroussa chemin et alla dans ses appartements. Il fouilla les 4 coins de la pièce, il cassa des murs afin de voir si rien n'avait été posé pour le surveiller, ou ne serait ce que pour entendre ce qu'il disait. C'est alors que Marcus fit son entrée, et ferma la porte doucement. Il leva l'index pour que Cage ne parle pas, et prit un bic et une feuille.

Ils ont voulut prendre ton frère, Léon veut se venger de toi, de ce que tu as fait à Pénéloppe. Léon va te demander de la transformer, ne le fais pas. Je vais élaborer un plan pour la sortir d'ici, et tu agiras quand le moment viendra. Je vais faire diversion avec les gardiens de cellule. Essaie de prendre contact avec tes amis, car Léon les veut tous, il veut que tu paies.

Au fur et à mesure des mots, Cage sentit une vague de destruction lui prendre dans le corps. Il avait envie d'aller voir le « chef » et le réduire en morceau. Il savait que Ian n'était pas là, Ian était en transformation par les soins de Cage et caché pour que rien ne lui arrive… Ils avaient apprit cela, et engueuler Cage. Il ne pouvait pas transformer des humains sans autorisation et pour cela, Cage avait eut droit à la torture du vampire qui n'était autre que l'injection d'argent dans le sang pendant deux heures. Il avait souffert, c'est vrai mais le soulagement que de savoir son frère en vie était le principal. Il finit par acquiescer aux mots de son ami et se dit que oui, il arrivera à la sauver.

Une semaine passa et il se chargeait lui même d'aller donner à manger à Elena. Il s'en occupait le plus souvent possible, il refusait même des missions pour dire que toute son attention soit dirigée vers elle et non vers autre chose, ce qui pourrait être en soit fatale pour la jeune femme.

_ Combien de temps vais je encore rester ici Cage ? Je commence vraiment à en avoir marre et regarde mes cheveux, ils ne ressemblent à plus rien –' xD

Cage braqua un regard de biais vers elle, se demandant si elle était sérieuse à lui parler comme cela et Elena se mit à rire en prenant un morceau de pain qu'elle croqua avec vivacité.

_ Je crois que tes cheveux sont les derniers de mes soucis Elena, tu ferais mieux de te préoccuper de rester en vie et te taire quand il le faut.

_ Ho arrête, ils sont tous gentils avec moi maintenant. Un homme vient souvent me voir, il est séduisant même et il me parle pour dire que je ne me sente pas seule. Il est plutôt amical.

Cage n'en dit rien … Elle se faisait manipuler par Léon et il réussissait.

_ Ils ne te voient que comme un repas potentiel. La sympathie chez les vampires n'existent pas, de la manipulation, rien de plus.

_ Que t'es pessimiste et si maintenant, ils étaient réellement sympa ? Regarde toi, t'es le plus cynique de tout ceux que j'ai vu et rencontré. Même La femme, Léna est sympathique. Elle a dit qu'elle m'apporterait des vêtements propre parce que merci, mais trainer dans se Jeans depuis une semaine, j'ai l'impression que je vais me choper la peste.

Cage avait envie de se taper le front mais à la place, il prit son visage pour observer ses yeux. Ce comportement ne ressemblait pas à Elena, il la connaissait assez bien pour dire que c'était une battante, une femme de poigne et qui ne se laissera jamais attendrir par de la charité soit disant bienveillante. Et en regardant ses iris, il comprit, elle avait été hypnotisé. Il grogna rageusement et lâcha le menton de son amie avant de se relever.

_ Et oui Thurner, je te fais encore et toujours de l'effet ! En même temps, t'es une Hawkins ou tu ne l'es pas.

Il ne savait pas si il devait être ravi ou pas de ce comportement, il préférait la voir sans peur sur les traits, comme elle était maintenant mais ce n'était pas naturel, c'était de l'hypnose qu'elle avait subit. Sous quel ordre ? Ceux de Léon ? Cela voulait dire ce que ça voulait dire, si il lui disait « suicide toi », elle le ferait sans soucis. C'était le moment d'agir, il devait aller voir Marcus et trouver une solution au plus vite.

Entre temps.

_ Toujours pas de nouvelle de cet Hawkins ? ,Dit Léon en regardant Bartok, son fidèle allié.

_ Toujours pas mais pourquoi ne pas tuer Elena ? Il a l'air d'être atrocement attaché à cette jeune femme …

Léon le regarda d'un regard chargé de sous entendu, chargé de confusion et prôna la sincérité face à son ami.

_ Croyez le ou pas, mais il n'est pas le seul. Il a prit la femme que j'aimais, il la tué de ses propres mains … Je pourrais très bien me venger en faisant la pareille, se serait légitime et équitable. Mais cherchez tout de même Hawkins. Je dois lui voler « l'amour d'une soeur » et tuer pour que tout soit sur un même pieds d'égalité entre nous.

Bartok resta cloué de ce que le maitre raconta, lui, attaché à une femme. Il est vrai que Elena était une sublime femme, pleine de ressource et un sourire désarmant. Mais de là à conquérir le cœur du « maitre incontesté », c'était si … fou !

_ Se sera fait …

Marcus avait vu au travers du mur et avait tout entendu, le rapport à Cage fut direct et se retrouva dans sa chambre. Des bics et des feuilles trainèrent dans tout les recoins de la chambre, ils ne dialoguaient que comme cela pour ensuite les bruler.

Tient toi prêt, ce soir, j'avertis le clan des italiens que nous sommes ici. Il y aura une émeutes et tu te charges de la délivrer. Passeport et papiers sont à ta disposition pour que tu partes loin d'ici avec Elena. Ce soir, Minuit, sois prêt.

Mais les sourcils de Cage se froncèrent et il répondit.

Si je pars , tu viens avec moi. Je ne partirais pas sans toi.

Marcus souriait et leva les yeux au ciel.

J'ai tout prévu pour moi, ne t'inquiète pas. Il ne m'arrivera rien, fais juste ce que je te demande et ne pense qu'à cela.

Cage se demanda réellement ce qu'il mijotait mais savait qu'il n'aurait pas le dernier mot. Il lui fit un sourire qui disait « merci » et brula les papiers ensuite. Dans trois heures, il devait agir.

Mercredi, 15 novembre 1938
Lieu : Chambre de Cage, Russie.

Assis sur le bord du lit, il réfléchit à tout ce qui allait se dérouler. Les mains croisées, il les observait alors que son esprit était ailleurs. Il se mettait en condition, il fallait qu'il réussisse cette « mission personnelle », il fallait qu'il sauve sa vraie famille des griffes de Léon. Les douze coup de minuit commencèrent à frapper l'endroit, c'était « normalement », l'heure des orgies dans le clan:face : . Tout le monde se voyait, tout le monde buvait du sang à l'alcool et ils s'amusaient dans la joie et la bonne humeur. Toujours aussi solitaire, jamais Cage ne se conviait à une telle cérémonie, cela était typique des animaux et il passait alors son temps à lire, ou à partir en mission nocturne. Sauf que cette fois ci, il était enfermé dans sa chambre, prêt à sauver Elena. Marcus lança un signal dans son cerveau.

« je suis juste derrière ton mur, je guette l'entrée et ils arrivent. Va dans le couloir, ils connaissent ta position actuelle et dans Trente secondes, ils sont là ».

La réaction fut vive, Cage sortit de sa chambre vitesse vampirique, et partit vers les couloirs mais Léon lui fit face. Il fonça dans l'homme mais celui ci, l'envoya à l'autre bout et Cage se retourna, en entendant les pas des hommes se précipité vers là où il venait.

_ Où vas tu comme cela Thurner ? On fait des messes basses derrière mon dos ? C'est pas très gentils tout ça …

Cage ne paniquait pas, il réfléchissait à vive allure et regarda Léon droit dans les yeux.

_ Laisse partir Elena et prend moi comme otage à sa place. Tu pourras faire tout ce que tu voudras, torturer, tuer, je suis à toi.

L'homme éclata de rire au son de la voix de Cage et applaudit même.

_ Que c'est héroïque ! Tu te mets à sauver des dames en détresse alors que la seule envers qui tu devais agir de la sorte, tu l'as tuer. GRAVE ERREUR. Tu ne me servirais à rien dans ces cachots, mise à part prendre une place qui pourrait servir à une autre que toi … Puis, t'ai je dis que je m'entendais à merveille avec Elena ?

Cage ne broncha pas.

« Cage ! Pars, tout de suite. Ils arrivent ! Prend la porte juste à ta droite, et passe par les conduits xD »

Sans comprendre, Cage le fit. Il avait une confiance aveugle en Marcus et jamais il n'en avait été déçu. Une fois la porte défoncée, il se retrouva dans la chambre de deux personnes se donnant à des plaisirs charnels et il démonta le conduit pour s'y rendre. Léon qui le suivait à la trace du regard, souffla d'énervement et prit un autre chemin, direction les cachots. Cage suait et se cramponnait tant bien que mal à des conduits qui cédaient sous son poids. Il était à deux doigts d'y arriver, il l'entendait, il la sentait. La maison du clan était envahie par tout les italiens qui les pourchassaient, leur planque venait d'être démasqué, tout ne tenait qu'à une fraction de seconde. Retardé par Léon, Cage se dépêcha et se rendit dans la cellule, là où se trouvait Elena. La stupéfaction de la jeune femme fut bruyante, ne s'attendant pas à voir un homme passé par le plafond, elle était prête à le massacrer avec une planche de bois qu'elle avait arracher à son lit.

_ Arrête ça, c'est moi !!! cria Cage avant de se prendre la pointe d'un clou qui ornait le bois dans le visage.

Elle s'arrêta au bon moment et eut l'air déçu de ce que Cage venait de lui annoncer.

_ Ho, ce n'est que toi … , rétorqua t elle, quelque peu blasée.

_ Que moi ?! Tu devrais être contente, tout ça c'est pour toi et aujourd'hui, tu sors de ce trou.

Il l'attrapa par le poignet pour la diriger hors de l'endroit, mais une résistance se fit.

_ Non Cage, je ne partirai pas.

Le visage de Cage se retourna violemment vers elle, l'air hébété de ce qu'elle venait de prononcer.

_ je te demande pardon ?

Léon entra dans la cellule, alors qu'il avait protégé l'endroit de son don peu commun. Des barrières électriques les séparaient de tout ses gens qui couraient vers eux, pour les exterminer.

_ Tu as entendu Thurner, elle ne partira pas … Lâche là maintenant.

Elena retira son poignet avec ce dédain dans le regard. Quelque chose avait changé chez elle, l'hypnose faisait encore plus d'effet qu'auparavant. Choqué, il prit son visage entre ses mains, et tenta aussi l'hypnose.

_ Elena, tu dois me suivre. Il ne te veut que du mal, avec moi tu es en sécurité … je t'en donne ma parole.

_ Ho arrête Cage ! C'est avec lui que je me sens en sécurité, c'est avec lui que je veux rester. Tu n'es qu'un petit brigand qui se croit plus haut que tout le monde, tu ne vaux rien, strictement rien alors que lui …

Les paroles étaient vraiment difficile à entendre. Sous l'effet de l'hypnose pensa t il, elle prenait complètement la défense de cet homme. Se retournant de manière féroce, il attrapa Léon par le col.

_ Que veux tu à la fin ?! Libère là !!! Tout de suite !

Léon le regarda intensément et haussa les épaules doucement.

_ Je n'ai rien fait Cage, c'est elle qui veut rester.

Les poings serrés et la mâchoire sous pression, il le fixait de ses yeux noirs de colère, irradié par une rage contrôlée mais prête à exploser. Il le plaqua contre un mur, et Léon se fouta ouvertement de lui.

_ Sache que je n'ai pas besoin d'hypnotiser une femme pour qu'elle tombe à mes pieds. Un peu de classe et d'élégance, et elles fondent.

Elena frôla Cage pour aller rejoindre Léon, et se mit derrière le chef de la tribu, pour passer ses petits bras pour encercler sa taille. Posant son menton sur son épaule, elle regarda Cage droit dans les yeux, avec cet air futé et ironique qu'il ne lui connaissait pas.

_ Cage, va faire joujou avec tes amis les italiens. On ne veut pas de toi ici, dégage.

Ses mains se desserrèrent les cols de la chemise et le trouble le gagna. Son regard se changea en une tristesse quelque peu voyante, il venait de tout sacrifier pour elle, préférant sauver sa famille à la place que lui avait accorder ce clan, cette position de force qu'il avait chérit depuis maintenant des années. A son comportement, il avait fabulé l'hypnose pour se trouver des excuses à cette lâcheté. Les barrières de protection se défirent sur Cage, et des mains l'attrapèrent par les épaules, même pas il se débattit. Il se laissa embarquer par cette brigade, qu'il savait n'allait pas aller de mains mortes avec lui.

Vendredi 17 novembre 1938
Lieu : Italie, Naples.

Qu'il était fort pour le mutisme. Assis sur une chaise, des hommes le surveillèrent et les coups avaient afflué sur sa personne. Des chaines en argent lui entouraient poignets et cheville, des coups donnés dans son dos lui avaient laminé l'endroit, des coup de couteaux lui avaient transpercés le ventre … La torture pour toutes les personnes qu'il avait tué au sein de leur clan. Il hurlait quand cela lui arrivait, mais il ne répondit à aucune attaque, aucune menace et aucunes questions. Il vivait les dernières heures de son éternité, il allait mourir avec cette insatisfaction de sa mission personnelle non réussie. Pourquoi avait elle agit de la sorte ? Pour l'or et les paillettes que Léon possédaient ? Elle n'était pas comme ça, il avait grandit avec elle, il avait apprit à la connaître et jamais, il n'avait vu une seule once de matérialisme en elle.

_ Thurner ! Comment vas tu aujourd'hui ?

L'homme qui était en face de lui devait avoir une vingtaine d'année. Moyen de taille, la corpulence fine mais bien musclé, il le narguait en se posant sur une chaise, juste en face de lui.

_ Tu n'as toujours pas envie de parler ? Dommage.

Guiseppe lui planta un couteau en argent dans la cuisse et Cage serra les dents, la soif l'empêcha de crier ainsi que toute la faiblesse que son corps endurait. La tête pendante, il pensa à pleins de choses pour tenir le « coup ». Sa mère, ses frères, ses bêtises d'antan, sa première voiture traficoté par ses soins … De peur de ne pas pouvoir voir les personnes qu'il aimait avant de mourir, il se les imagina … Ian aurait quatre enfants et Quinn sera toujours une pro de la course à pieds. Elle fera de leur jardin, un véritable jardin touristique, où toutes personnes qui y voudra mettre les pieds lui piquera ses fleurs. Il l'imaginait bien courir après les gens avec râteau, en hurlant à la menace. A cette pensée, Cage souriait et se mit même à rire … ce qui chamboula Guiseppe.

_ Qu'est ce qui te fais rire ? Je peux savoir ?

Encore ses images en tête, ils savaient que à présent, la mort ne lui faisait pas peur et quand il releva sa tête, il cracha dans la tête de l'homme, le sourire aux lèvres. Les hommes qui étaient dans la pièce braquèrent directement leur arme sur lui et G. se redressa pour prendre un essuie et se frotter le visage.

_ t'as peur de rien Thurner. Mais tout se paie dans la vie.

Piqué au vif de ce cracha qui lui était venu tel un missile entre les deux yeux, il se retourna prêt trancher la gorge du vampire mais une personne sortit des conduits, habillé d'une combinaison noire, impossible de voir le visage. Il prit l'arme qui devait se pointer vers Cage et la garda en main. D'une vitesse anormale, il mit ko les personnes présentes et la hâche servit pour couper les chaines en argent qui maintenaient Cage. Sans force, se dernier tomba au sol ; et les mains « de l'homme » le souleva du sol et Cage s'évanouit, immédiatement.

Deux heures plus tard.

Cage se fit réveillé par l'odeur du sang. Sans le « voir », il chopa le sang disposé dans un bol où il ne sait quoi, et le but rapidement. Des courbatures, des plaies qui ne se refermaient pas lui faisaient atrocement mal. Dans quelques heures, se sera oublié se disait il, à moins qu'il soit encore entre de mauvaises mains. Sa tête se remit contre quelque chose de moelleux et il se sentit partit dans un sommeil, jusqu'à ce qu'une voix l'en empêcha.

_ J'ai eut vraiment très peur pour toi Thurner.

Marcus, il l'aurait reconnut parmi mille. Cage souriait mais n'avait pas le courage d'ouvrir les yeux, la force lui manquait.

_ Mon fidèle ami …

_ Et oui, toujours là quand il le faut. Je t'ai ramené ton passeport pour t'envoler au soleil et loin de toutes ces personnes qui te veulent du mal. Non .. ne parle pas, tu dois reprendre tes forces. Le clan italien est dirigé par un certain Giuseppe et apparemment, il ne t'aime pas pour toutes les morts que tu aurais causé au sein de sa mafia. Ils n'en ont pas finit avec toi et aucun vampire ne règne dans leur clan. Tu peux largement partir, sans soucis et sans dégât. Son nom de famille est italien, mais prend attention quand tu entends le nom « Silver », c'est son véritable nom mais ne veut pas le salir au sang …:face :

(donc si tu conclue bien, Giuseppe est le père de Giovanni xD)

Silver, il retint se nom. Et Marcus se tut pour que Cage puisse emmagasiner toutes les informations. Et il y a quelqu'un qui doit te dire « bonjour » aussi, sans elle, je n'y serai jamais arrivé.

_ C'est un bien grand mot, c'est toi qui est doté de pouvoir surnaturels, moi je n'en suis qu'à quelques heures de vampirisme et j'ai tout le temps soif.

C'était Elena … Cage ouvrit les yeux et son regard devint noir. Elle l'avait trahit, il s'était mit en danger, il avait sacrifier énormément pour elle, pour qu'elle lui plante un sacré poignard dans le dos. Elena le berça d'un doux sourire et pencha la tête.

_ ne m'en veux pas, je n'avais pas le choix Cage. Pour sauver Ian et pour te sauver toi, je n'ai pas pu faire autrement. Il fallait qu'il croit et tu es bien placé pour savoir que j'ai un charme fou.

Cela aurait du le faire sourire, mais la méfiance le guettait toujours.

_ tu veux dire quoi par là ? Que tu te sacrifies pour nous ?! T'es une imbécile Elena …

_ Tu as trop subit dans ce clan, et je ne supportait pas de te voir aussi froid que tu es devenu. Si ils m'ont enlevé, c'est pas pour rien. Rien n'arrive pour rien Cage, j'ai voulut ce qu'il s'est passé et tu ne peux rien y faire.

_ Et Ian dans cette histoire ? Tu comptes lui dire quoi ?

Le sourire d'Elena se fit mielleux et elle soupira entre ses lèvres, avec douceur. Elle se pencha vers Cage, et lui caressa la joue de sa paume.

_ tu vas m'écouter Cage … Tu diras à Ian que je suis morte, que tu n'as pas eut de mes nouvelles depuis très longtemps. Tu vas retourner auprès d'eux, Caleb et Ianou, et vous allez vous amusez un peu partout dans le monde. Tu ne seras plus celui que tu es, tu es bon mais toujours aussi cynique et arrogant, j'aime ces traits de caractère chez toi. Prend soin de Ian, et ne t'inquiète plus pour moi. Je vais très bien et tu iras très bien aussi. Je reviendrai, un jour mais toi seul le sait et tu le garderas secret.

Cage venait en réalité de se faire hypnotiser. Elena transformé par un original avait des pouvoirs beaucoup plus fort qu'un bête nouveau né, et ajouté à cela sa faiblesse physique et morale, Cage Thurner était à présent un tout autre homme qui allait commencer une toute nouvelle vie. Sa vie au sein du clan est mystique et des périodes se sont effacés, mais son temps d'humain lui sont restés …

C'est tout, pour le moment.

Contenu sponsorisé